La crise de 1898

Par : Evelyne Lopez-Campillo

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  • Nombre de pages98
  • PrésentationBroché
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-911043-74-X
  • EAN9782911043741
  • Date de parution01/07/1999
  • Collectionprepa capes-agregation
  • ÉditeurMessène

Résumé

La défaite militaire de l'Espagne face aux Etats-Unis entraîne la perte de ses principales colonies d'outre-mer (Cuba, Porto-Rico, les Philippines). Elle devient ainsi le symbole d'une crise profonde qui traverse la société espagnole : l'immobilisme agraire, le caciquisme, le retard de l'éducation populaire, le poids d'une Eglise ultraconservatrice, l'incurie administrative et l'artificialité du système politique sont, parmi d'autres, des causes qui vont freiner un processus de modernisation déjà sensible dans les grandes agglomérations. Mais dans les régions périphériques les plus développées, comme la Biscaye ou la Catalogne industrielle, s'organisent un syndicalisme qui affirme sa puissance et un régionalisme culturel qui ne tarde pas à se transformer en un nationalisme plus radical. Dans les colonnes d'une presse en plein essor, de jeunes écrivains qu'on peut désormais qualifier d'"intellectuels" comme Ganivet, Maeztu, Unamuno, Baroja, Azorin et bien d'autres, vont élaborer une vision critique de la situation du pays et jeter les bases d'une nouvelle conception du "patriotisme espagnol" face à une Europe qui suscite bien souvent leur ambivalence.
La défaite militaire de l'Espagne face aux Etats-Unis entraîne la perte de ses principales colonies d'outre-mer (Cuba, Porto-Rico, les Philippines). Elle devient ainsi le symbole d'une crise profonde qui traverse la société espagnole : l'immobilisme agraire, le caciquisme, le retard de l'éducation populaire, le poids d'une Eglise ultraconservatrice, l'incurie administrative et l'artificialité du système politique sont, parmi d'autres, des causes qui vont freiner un processus de modernisation déjà sensible dans les grandes agglomérations. Mais dans les régions périphériques les plus développées, comme la Biscaye ou la Catalogne industrielle, s'organisent un syndicalisme qui affirme sa puissance et un régionalisme culturel qui ne tarde pas à se transformer en un nationalisme plus radical. Dans les colonnes d'une presse en plein essor, de jeunes écrivains qu'on peut désormais qualifier d'"intellectuels" comme Ganivet, Maeztu, Unamuno, Baroja, Azorin et bien d'autres, vont élaborer une vision critique de la situation du pays et jeter les bases d'une nouvelle conception du "patriotisme espagnol" face à une Europe qui suscite bien souvent leur ambivalence.
La crise de 1898
Evelyne Lopez-Campillo
E-book
7,49 €
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