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  • Nombre de pages448
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.235 kg
  • Dimensions11,1 cm × 17,9 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-253-24191-1
  • EAN9782253241911
  • Date de parution19/08/2020
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche
  • TraducteurEstelle Flory

Résumé

Chicago, 1990. Brian Oswald, dix-sept ans, ex-loser qui se rêve en star du rock, est vénère : parce qu'il est amoureux de sa meilleure amie Gretchen, fan de punk et de bagarres aux poings, qui n'a d'yeux que pour une brute de vingt-six ans ; parce que son père dort au sous-sol depuis des semaines ; parce qu'il est invisible, parce que le racisme et "l'oppression de classe" (dixit Gretchen), parce que le lycée catho et sa "tenue convenable" ; parce qu'il est encore puceau, et sans van, sans moustache, sans groupe de rock, comment on fait pour séduire une fille, hein ? On compose la meilleure cassette-compil de tous les temps.
Parce que quand tout va mal, il reste la musique. On dit aux Etats-Unis que Meno est l'héritier de Salinger, mais c'est que, là-bas, on n'a lu ni Houellebecq ni Nicolas Mathieu. Julie Malaure, Le Point. Un roman drôle et juste sur l'adolescence. Frantz Hoëz, L'Obs. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Estelle Flory.
Chicago, 1990. Brian Oswald, dix-sept ans, ex-loser qui se rêve en star du rock, est vénère : parce qu'il est amoureux de sa meilleure amie Gretchen, fan de punk et de bagarres aux poings, qui n'a d'yeux que pour une brute de vingt-six ans ; parce que son père dort au sous-sol depuis des semaines ; parce qu'il est invisible, parce que le racisme et "l'oppression de classe" (dixit Gretchen), parce que le lycée catho et sa "tenue convenable" ; parce qu'il est encore puceau, et sans van, sans moustache, sans groupe de rock, comment on fait pour séduire une fille, hein ? On compose la meilleure cassette-compil de tous les temps.
Parce que quand tout va mal, il reste la musique. On dit aux Etats-Unis que Meno est l'héritier de Salinger, mais c'est que, là-bas, on n'a lu ni Houellebecq ni Nicolas Mathieu. Julie Malaure, Le Point. Un roman drôle et juste sur l'adolescence. Frantz Hoëz, L'Obs. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Estelle Flory.

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Jean-Michel C. - 1Decitre Grenoble
5/5
la crête des damnés
Ce n'est pas l'importance de la découverte du punk rock qui fait de ce roman une illustration du punk rock des années 90 à Chicago (et globalement dans le monde), mais la prise de conscience d'un ado sur sa société et les rapports de classe au lycée, dans les rues résidentielles, au centre commercial, qui le font devenir un punk, alors qu'il n'en a lui-même rien à foutre. Ce que cherche Brian Oswald, c'est la reconnaissance des filles, des bandes de lycéens, c'est trouver le meilleur nom de groupe de métal qui le rendra célèbre alors qu'il n'est pas musicien (comme si d'avoir le nom, générera automatiquement la musique et la gloire). Sa meilleure copine Gretchen écoute du punk-rock, il aime bien les compilations qu'elle lui fait sur cassettes, mais pour les valeurs qu'ils leur prêtent : l'amour, l'amitié, le deuil, la colère, etc, pas pour la musique des Clash qui est derrière. Lui vibre au son des Guns 'n' Roses. Le look, les couleurs de cheveux, c'est amusant, mais ça ne fait pas tripper le gamin. Ce que veut Brian Oswald c'est du sexe, c'est être amoureux, c'est faire la fête ou se payer son van. C'est surtout comprendre la relation entre les individus, entre les groupes, c'est comprendre sa société. Ses parents qui se séparent, le père de Gretchen qui a perdu sa femme, sa petite copine Dorie, le petit caïd qui a fait de lui son souffre-douleur, le pote noir qui ne joue pas au basket mais écoute du jazz, c'est prendre conscience des revendications sociales et culturelles d'une classe minoritaire encore ségrégée. Si la musique est importante, ce n'est pas tant le punk rock tout au long du roman que toutes les formes de musiques, ou presque, auxquelles l'auteur rend hommage. Ce n'est qu'à ses dépens que Brian Oswald va apprendre comment tourne le monde, et en devenant punk qu'il va s'y confronter, lorsque le punk-rock prendra tout son sens à ses oreilles. Un grand roman d'initiation, une pâte fine et d'une justesse incroyable sur l'adolescence, sur la (les) culture(s) punk.
Ce n'est pas l'importance de la découverte du punk rock qui fait de ce roman une illustration du punk rock des années 90 à Chicago (et globalement dans le monde), mais la prise de conscience d'un ado sur sa société et les rapports de classe au lycée, dans les rues résidentielles, au centre commercial, qui le font devenir un punk, alors qu'il n'en a lui-même rien à foutre. Ce que cherche Brian Oswald, c'est la reconnaissance des filles, des bandes de lycéens, c'est trouver le meilleur nom de groupe de métal qui le rendra célèbre alors qu'il n'est pas musicien (comme si d'avoir le nom, générera automatiquement la musique et la gloire). Sa meilleure copine Gretchen écoute du punk-rock, il aime bien les compilations qu'elle lui fait sur cassettes, mais pour les valeurs qu'ils leur prêtent : l'amour, l'amitié, le deuil, la colère, etc, pas pour la musique des Clash qui est derrière. Lui vibre au son des Guns 'n' Roses. Le look, les couleurs de cheveux, c'est amusant, mais ça ne fait pas tripper le gamin. Ce que veut Brian Oswald c'est du sexe, c'est être amoureux, c'est faire la fête ou se payer son van. C'est surtout comprendre la relation entre les individus, entre les groupes, c'est comprendre sa société. Ses parents qui se séparent, le père de Gretchen qui a perdu sa femme, sa petite copine Dorie, le petit caïd qui a fait de lui son souffre-douleur, le pote noir qui ne joue pas au basket mais écoute du jazz, c'est prendre conscience des revendications sociales et culturelles d'une classe minoritaire encore ségrégée. Si la musique est importante, ce n'est pas tant le punk rock tout au long du roman que toutes les formes de musiques, ou presque, auxquelles l'auteur rend hommage. Ce n'est qu'à ses dépens que Brian Oswald va apprendre comment tourne le monde, et en devenant punk qu'il va s'y confronter, lorsque le punk-rock prendra tout son sens à ses oreilles. Un grand roman d'initiation, une pâte fine et d'une justesse incroyable sur l'adolescence, sur la (les) culture(s) punk.
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