La Cornouaille Du Ixe Au Xiie Siecle. Memoire, Pouvoirs, Noblesse

Par : Joëlle Quaghebeur

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  • Nombre de pages520
  • PrésentationBroché
  • Poids1.09 kg
  • Dimensions19,0 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-86847-743-7
  • EAN9782868477439
  • Date de parution01/06/2002
  • CollectionHistoire
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

NOMMÉE Poher à l'époque carolingienne, cette terre donna une dynastie royale à la Bretagne qui dialogua d'égal à égal avec les princes francs. Terre des rois, elle occupa une place trop oubliée dans l'histoire bretonne, car jusqu'au début du XIIIe siècle, les Cornouaillais présidèrent aux destinées du duché. La reconstitution des lignages nobles, leur place dans les domaines politiques et religieux, ainsi que leurs relations avec les pouvoirs spirituels, constituent la trame initiale de ce travail. Mais la mission et la puissance des différents sanctuaires sont également précisées : Saint-Gwénolé de Landévennec, soutien de l'empereur carolingien et abbaye militaire, Notre-Dame de Locmaria, fondation du comte Alain Canhiart au milieu du XIe siècle, etc. Enfin, la vie paysanne est envisagée par le biais des textes et de l'archéologie. Ce livre se veut également une réflexion sur la notion de mémoire : le prestigieux passé connu à l'époque carolingienne fut-il préservé ? Encore à l'aube du XIIIe siècle, la noblesse de Cornouaille sut se souvenir, son pays étant menacé, elle voulut se tourner vers des siècles emplis de gloire et du fracas des armes. Mais 1e destin de la Bretagne fut scellé par l'assassinat de son prince, Arthur, dernier héritier breton et cornouaillais. En 1213, une maison capétienne prit la tête du duché : là doit donc s'arrêter cette étude. L'auteur, à partir d'une étude serrée et critique des sources existantes a tenté de comprendre hommes - humbles et puissants - et institutions qui ont bâti la Cornouaille durant près de quatre siècles. Soutenue en 1994 à l'université de la Sorbonne (Paris IV), cette thèse est une contribution essentielle pour l'histoire de la Cornouaille et plus largement de la Bretagne, à une époque mal connue.
NOMMÉE Poher à l'époque carolingienne, cette terre donna une dynastie royale à la Bretagne qui dialogua d'égal à égal avec les princes francs. Terre des rois, elle occupa une place trop oubliée dans l'histoire bretonne, car jusqu'au début du XIIIe siècle, les Cornouaillais présidèrent aux destinées du duché. La reconstitution des lignages nobles, leur place dans les domaines politiques et religieux, ainsi que leurs relations avec les pouvoirs spirituels, constituent la trame initiale de ce travail. Mais la mission et la puissance des différents sanctuaires sont également précisées : Saint-Gwénolé de Landévennec, soutien de l'empereur carolingien et abbaye militaire, Notre-Dame de Locmaria, fondation du comte Alain Canhiart au milieu du XIe siècle, etc. Enfin, la vie paysanne est envisagée par le biais des textes et de l'archéologie. Ce livre se veut également une réflexion sur la notion de mémoire : le prestigieux passé connu à l'époque carolingienne fut-il préservé ? Encore à l'aube du XIIIe siècle, la noblesse de Cornouaille sut se souvenir, son pays étant menacé, elle voulut se tourner vers des siècles emplis de gloire et du fracas des armes. Mais 1e destin de la Bretagne fut scellé par l'assassinat de son prince, Arthur, dernier héritier breton et cornouaillais. En 1213, une maison capétienne prit la tête du duché : là doit donc s'arrêter cette étude. L'auteur, à partir d'une étude serrée et critique des sources existantes a tenté de comprendre hommes - humbles et puissants - et institutions qui ont bâti la Cornouaille durant près de quatre siècles. Soutenue en 1994 à l'université de la Sorbonne (Paris IV), cette thèse est une contribution essentielle pour l'histoire de la Cornouaille et plus largement de la Bretagne, à une époque mal connue.