La conviction

Par : Fernando Gil

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages397
  • PrésentationBroché
  • Poids0.395 kg
  • Dimensions13,6 cm × 21,0 cm × 2,6 cm
  • ISBN2-08-067848-5
  • EAN9782080678485
  • Date de parution07/11/2000
  • Collectionessais
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

On oppose habituellement la croyance à la rationalité. Celle-ci répond à des critères de rigueur alors que la croyance se dispense de toute preuve. De même la conviction est associée à l'arbitraire individuel. Croyance et conviction sont donc la part maudite de l'intelligibilité. A ce titre la philosophie des sciences les récuse. Cet ouvrage prend le contre-pied de vues largement répandues. Il démontre que la rationalité a partie liée avec la croyance et que l'explication scientifique doit aboutir à l'intuition pour engendrer la conviction. En s'appuyant sur un petit nombre de philosophes qui se sont intéressés à la croyance et à la conviction - Spinoza, Fichte, Wittgenstein -, et sur des études scientifiques récentes d'après lesquelles les croyances humaines s'ancrent dans les croyances animales, l'auteur fait sortir ces notions du purgatoire. Contre les pensées positivistes, l'auteur fait appel au concept de " pensée souveraine " qui montre que le politique, le religieux et le scientifique sont en réalité imbriqués et ne se laissent pas réduire à leur seul fonctionnement. De même que la croyance rentre en compte dans la raison, sans l'intervention de la conviction, il n'y a pas de compréhension possible.
On oppose habituellement la croyance à la rationalité. Celle-ci répond à des critères de rigueur alors que la croyance se dispense de toute preuve. De même la conviction est associée à l'arbitraire individuel. Croyance et conviction sont donc la part maudite de l'intelligibilité. A ce titre la philosophie des sciences les récuse. Cet ouvrage prend le contre-pied de vues largement répandues. Il démontre que la rationalité a partie liée avec la croyance et que l'explication scientifique doit aboutir à l'intuition pour engendrer la conviction. En s'appuyant sur un petit nombre de philosophes qui se sont intéressés à la croyance et à la conviction - Spinoza, Fichte, Wittgenstein -, et sur des études scientifiques récentes d'après lesquelles les croyances humaines s'ancrent dans les croyances animales, l'auteur fait sortir ces notions du purgatoire. Contre les pensées positivistes, l'auteur fait appel au concept de " pensée souveraine " qui montre que le politique, le religieux et le scientifique sont en réalité imbriqués et ne se laissent pas réduire à leur seul fonctionnement. De même que la croyance rentre en compte dans la raison, sans l'intervention de la conviction, il n'y a pas de compréhension possible.