La compétence civique. Comment les citoyens informés contribuent au bon fonctionnement de la démocratie
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- Nombre de pages388
- PrésentationBroché
- Poids0.53 kg
- Dimensions14,5 cm × 23,2 cm × 1,8 cm
- ISBN2-7637-7938-7
- EAN9782763779386
- Date de parution01/01/2004
- Collectionprisme
- ÉditeurPresses Université Laval
Résumé
La participation aux élections diminue partout. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène, mais on invoque rarement parmi celles-ci l'affaiblissement de connaissances politiques des citoyens. Pourtant, c'est un motif qu'on ne devrait pas négliger. En effet, peut-on vraiment s'attendre à ce que les gens qui ne suivent pas l'actualité politique aillent voter ? C'est la question aboulée dans cet ouvrage. L'auteur remploie à comparer l'aptitude des sociétés à participer à la vie politique dans quinze pays en Europe et en Amérique du Nord ainsi qu'en Australie et en Nouvelle-Zélande pour ensuite proposer des mesures susceptibles d'enrichir la culture politique, qu'il s'agisse de favoriser la lecture des journaux ou d'améliorer l'éducation civique et la formation permanente. Il préconise aussi une reforme des institutions politiques visant à inciter les responsables à mieux contribuer à la formation des citoyens. Enfin, conclut l'auteur, les conséquences d'un niveau bas de compétence civique ne sont pas négligeables. Dans les sociétés à faible culture politique comme les Etats-Unis, les groupes économiquement défavorisés ont du mal à défendre leurs intérêts puisque leur maigre formation civique les exclut souvent de la vie publique. A l'inverse, dans les pays à forte culture politique, comme ceux de la Scandinavie, on a tendance à adopter des politiques qui tiennent compte des intérêts de tous les secteurs de la société parce que tous sont incités à s'engager dans la vie publique. On ne peut que se féliciter de la publication en langue française de cet ouvrage d'Henry Milner sur les compétences civiques. C'est un livre appelé à manquer la sociologie politique comparatiste. En paraphrasant l'adage " ouvrir une école, c'est fermer une prison ", on pourrait affirmer qu'ouvrir le citoyen à la compétence politique, c'est générer une société plus démocratique et plus égalitaire. C'est le message qu'Henry Milner délivre tout au long de son ouvrage avec de multiples arguments et une volonté inlassable de convaincre.
Pierre Bréchon, directeur de l'Institut d'études politiques de Grenoble (France)
La participation aux élections diminue partout. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène, mais on invoque rarement parmi celles-ci l'affaiblissement de connaissances politiques des citoyens. Pourtant, c'est un motif qu'on ne devrait pas négliger. En effet, peut-on vraiment s'attendre à ce que les gens qui ne suivent pas l'actualité politique aillent voter ? C'est la question aboulée dans cet ouvrage. L'auteur remploie à comparer l'aptitude des sociétés à participer à la vie politique dans quinze pays en Europe et en Amérique du Nord ainsi qu'en Australie et en Nouvelle-Zélande pour ensuite proposer des mesures susceptibles d'enrichir la culture politique, qu'il s'agisse de favoriser la lecture des journaux ou d'améliorer l'éducation civique et la formation permanente. Il préconise aussi une reforme des institutions politiques visant à inciter les responsables à mieux contribuer à la formation des citoyens. Enfin, conclut l'auteur, les conséquences d'un niveau bas de compétence civique ne sont pas négligeables. Dans les sociétés à faible culture politique comme les Etats-Unis, les groupes économiquement défavorisés ont du mal à défendre leurs intérêts puisque leur maigre formation civique les exclut souvent de la vie publique. A l'inverse, dans les pays à forte culture politique, comme ceux de la Scandinavie, on a tendance à adopter des politiques qui tiennent compte des intérêts de tous les secteurs de la société parce que tous sont incités à s'engager dans la vie publique. On ne peut que se féliciter de la publication en langue française de cet ouvrage d'Henry Milner sur les compétences civiques. C'est un livre appelé à manquer la sociologie politique comparatiste. En paraphrasant l'adage " ouvrir une école, c'est fermer une prison ", on pourrait affirmer qu'ouvrir le citoyen à la compétence politique, c'est générer une société plus démocratique et plus égalitaire. C'est le message qu'Henry Milner délivre tout au long de son ouvrage avec de multiples arguments et une volonté inlassable de convaincre.
Pierre Bréchon, directeur de l'Institut d'études politiques de Grenoble (France)