« La colombe et le chagrin » (Edition Baudelaire – 2024)
Le troisième livre de Philippe Sauvageot
Nous suivons la vie (chaotique) de Béatrice pendant 40 ans depuis ses premiers pas d'institutrice jusqu'à son départ en retraite. Départ paisible, puis rencontre de Jacques, attentif et amoureux, son mariage avec lui (alors qu'elle avait flashé sur son frère - la suite le prouvera). Puis descente progressive (aux enfers) provoquée par ce mari misogyne, brutal… haïssable. C'est très bien décrit et on suit pas à pas la dégringolade de Béatrice.
Du suspens, une enquête, parfois des (faux) coupables... et puis un incendie qui relance tout, même les investigations sur le décès de la première femme de Jacques. L'intrigue monte progressivement en tension et captive le lecteur. La chute est inattendue. Qui était coupable, faux coupable, fils ou père de coupable, quelles sont les motivations profondes de chacun?
Une page généalogique, bien pratique en début de lecture permet de hiérarchiser les personnages et évite de mémoriser des noms et prénoms qui ne joueront en fait qu'un rôle secondaire par la suite.
J'ai très apprécié, en parallèle et étroitement mêlé au parcours de l'héroïne, toutes les informations et les passions sur la colombophilie. J'étais totalement ignorant dans ce domaine (sélection, "mariages forcés", nourritures, organisation, compétitions, bagues chronomètres...). Ces parenthèses colombophiles viennent nous enrichir, mais aussi détendre et/ou empoisonner l'atmosphère du roman…
J’ai sincèrement aimé ce livre et son écriture fluide. Une de mes phrases préférées, poétique, sur la conjugaison des verbes : « L’infinitif, dépouillé de ses habits, mannequin nu, prêt à recevoir tous les vêtements adaptés au temps du jour. »
Mon avis : à lire pour passer un bon moment.
Lebiau
« La colombe et le chagrin » (Edition Baudelaire – 2024)
Le troisième livre de Philippe Sauvageot
Nous suivons la vie (chaotique) de Béatrice pendant 40 ans depuis ses premiers pas d'institutrice jusqu'à son départ en retraite. Départ paisible, puis rencontre de Jacques, attentif et amoureux, son mariage avec lui (alors qu'elle avait flashé sur son frère - la suite le prouvera). Puis descente progressive (aux enfers) provoquée par ce mari misogyne, brutal… haïssable. C'est très bien décrit et on suit pas à pas la dégringolade de Béatrice.
Du suspens, une enquête, parfois des (faux) coupables... et puis un incendie qui relance tout, même les investigations sur le décès de la première femme de Jacques. L'intrigue monte progressivement en tension et captive le lecteur. La chute est inattendue. Qui était coupable, faux coupable, fils ou père de coupable, quelles sont les motivations profondes de chacun?
Une page généalogique, bien pratique en début de lecture permet de hiérarchiser les personnages et évite de mémoriser des noms et prénoms qui ne joueront en fait qu'un rôle secondaire par la suite.
J'ai très apprécié, en parallèle et étroitement mêlé au parcours de l'héroïne, toutes les informations et les passions sur la colombophilie. J'étais totalement ignorant dans ce domaine (sélection, "mariages forcés", nourritures, organisation, compétitions, bagues chronomètres...). Ces parenthèses colombophiles viennent nous enrichir, mais aussi détendre et/ou empoisonner l'atmosphère du roman…
J’ai sincèrement aimé ce livre et son écriture fluide. Une de mes phrases préférées, poétique, sur la conjugaison des verbes : « L’infinitif, dépouillé de ses habits, mannequin nu, prêt à recevoir tous les vêtements adaptés au temps du jour. »
Mon avis : à lire pour passer un bon moment.
Lebiau