La cohérence des sociétés. Mélanges en hommage à Daniel de Coppet

Par : André Iteanu

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  • Nombre de pages479
  • PrésentationBroché
  • Poids0.769 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 4,0 cm
  • ISBN978-2-7351-1325-5
  • EAN9782735113255
  • Date de parution18/11/2010
  • ÉditeurMaison des Sciences de l'Homme

Résumé

Les sciences sociales contemporaines proposent deux manières radicalement opposées de voir le monde. La première, qui est largement dominante, étudie les individus dans le but d'isoler ce qu'on appelle leur " nature humaine ", c'est-à-dire les modes de fonctionnement qu'ils partagent de façon universelle (par exemple la recherche de profit). De manière secondaire, pour cette approche, les façons variées dont les humains se groupent et fonctionnent en société résultent de la mise en oeuvre de ces caractéristiques primordiales. Selon la seconde manière, au contraire, il est impossible de saisir directement ce qui est commun à tous les humains, car les individus que l'on observe, loin d'être " naturels ", sont déjà profondément modelés par les idées et les valeurs des sociétés dans lesquelles ils se sont construits. Dès lors, pour saisir ce qui est proprement humain, il n'y a d'autre voie que d'étudier les sociétés qu'ils ont érigées, comme autant de touts cohérents dont la diversité manifeste le potentiel humain dans ce qu'il a d'universel. L'idée qu'une société puisse être conçue comme un objet cohérent est réexaminée par les contributeurs du présent ouvrage, à partir de diverses disciplines, l'anthropologie, la sociologie, l'économie et la philosophie. Ils souhaitent ainsi, ensemble, rendre hommage au travail anthropologique de Daniel de Coppet qui a largement contribué à enrichir et promouvoir cette position scientifique et philosophique.
Les sciences sociales contemporaines proposent deux manières radicalement opposées de voir le monde. La première, qui est largement dominante, étudie les individus dans le but d'isoler ce qu'on appelle leur " nature humaine ", c'est-à-dire les modes de fonctionnement qu'ils partagent de façon universelle (par exemple la recherche de profit). De manière secondaire, pour cette approche, les façons variées dont les humains se groupent et fonctionnent en société résultent de la mise en oeuvre de ces caractéristiques primordiales. Selon la seconde manière, au contraire, il est impossible de saisir directement ce qui est commun à tous les humains, car les individus que l'on observe, loin d'être " naturels ", sont déjà profondément modelés par les idées et les valeurs des sociétés dans lesquelles ils se sont construits. Dès lors, pour saisir ce qui est proprement humain, il n'y a d'autre voie que d'étudier les sociétés qu'ils ont érigées, comme autant de touts cohérents dont la diversité manifeste le potentiel humain dans ce qu'il a d'universel. L'idée qu'une société puisse être conçue comme un objet cohérent est réexaminée par les contributeurs du présent ouvrage, à partir de diverses disciplines, l'anthropologie, la sociologie, l'économie et la philosophie. Ils souhaitent ainsi, ensemble, rendre hommage au travail anthropologique de Daniel de Coppet qui a largement contribué à enrichir et promouvoir cette position scientifique et philosophique.