La Cohabitation, Fin De La Republique ?

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  • Nombre de pages208
  • PrésentationBroché
  • Poids0.27 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-86839-732-8
  • EAN9782868397324
  • Date de parution02/10/2001
  • CollectionCombats pour la liberté de l'e
  • ÉditeurGuibert (François-Xavier de)
  • EditeurFrédéric Rouvillois

Résumé

La cohabitation entre le Président de la République et un Premier ministre politiquement opposé, soutenu par la majorité de l'Assemblée nationale, fut inaugurée en 1986, lorsqu'après des législatives perdues par la gauche, le Président Mitterrand refusa de quitter l'Elysée, et que le leader de la droite, Jacques Chirac, renonça à lui forcer la main, en acceptant de former un gouvernement. Mais ce qu'on croyait n'être qu'un accident de parcours s'est reproduit en 1993, puis à nouveau, suite à la dissolution manquée de l'Assemblée, depuis 1997. Or, cette monstruosité devenue banale apparaît profondément opposée à l'esprit de la Ve République et à la logique de nos institutions, notamment parce qu'elle désarme le Président, conçu comme " la clef de voûte " du régime, au profit d'un Premier ministre qui n'a d'autre légitimité que celle d'être soutenu par une coalition de partis majoritaire. Loin de permettre, quoi qu'en ait dit Mitterrand en 1986, de retrouver " la Constitution, toute la Constitution, rien que la Constitution ", elle en impose une pratique contre nature, mais qui, à terme, risque fort d'apparaître comme normale. C'est à cette menace que la cohabitation fait peser sur l'avenir de la République, et aux remèdes susceptibles d'y être apportés, que se sont attachés les dix auteurs des contributions réunies dans ce recueil.
La cohabitation entre le Président de la République et un Premier ministre politiquement opposé, soutenu par la majorité de l'Assemblée nationale, fut inaugurée en 1986, lorsqu'après des législatives perdues par la gauche, le Président Mitterrand refusa de quitter l'Elysée, et que le leader de la droite, Jacques Chirac, renonça à lui forcer la main, en acceptant de former un gouvernement. Mais ce qu'on croyait n'être qu'un accident de parcours s'est reproduit en 1993, puis à nouveau, suite à la dissolution manquée de l'Assemblée, depuis 1997. Or, cette monstruosité devenue banale apparaît profondément opposée à l'esprit de la Ve République et à la logique de nos institutions, notamment parce qu'elle désarme le Président, conçu comme " la clef de voûte " du régime, au profit d'un Premier ministre qui n'a d'autre légitimité que celle d'être soutenu par une coalition de partis majoritaire. Loin de permettre, quoi qu'en ait dit Mitterrand en 1986, de retrouver " la Constitution, toute la Constitution, rien que la Constitution ", elle en impose une pratique contre nature, mais qui, à terme, risque fort d'apparaître comme normale. C'est à cette menace que la cohabitation fait peser sur l'avenir de la République, et aux remèdes susceptibles d'y être apportés, que se sont attachés les dix auteurs des contributions réunies dans ce recueil.