A savoir : la bioéthique est un domaine en constante évolution et qui permet de fixer des limites entre le progrès scientifique et la dignité humaine. Les sujets de débat bioéthique sont classifiés par l'Agence de biomédecine en 4 domaines que l'on vient de voir. Mais d'autres débats de bioéthique sont aussi en cours comme le droit à l'aide au suicide assisté (euthanasie), la gestion de la pandémie notamment avec le passe sanitaire ou encore l'évolution de l'intelligence artificielle.
Lors de la crise pandémique de Covid-19, la situation était inédite et nécessitait des décisions rapides. Des experts en bioéthique ont alors été missionnés pour appuyer les positions prises par les dirigeants. Chaque proposition a été étudiée par un comité d'éthique afin de ne pas bafouer les lois éthiques et les droits de l'Homme. L'intelligence artificielle (IA) est considérée comme la technologie la plus innovante et futuriste.
Mais les scientifiques et professionnels de santé restent sceptiques sur son utilisation pour différentes raisons : Lors d'un cas d'usage, si l'IA ne réagit pas comme il le faudrait, les conséquences peuvent être désastreuses. Mais ces conséquences sont-elles dû à l'IA ou à l'homme qui l'a créée sachant qu'une intelligence artificielle ne peut légalement pas être tenue responsable n'étant pas un être vivant à proprement parler.
L'humain a un libre arbitre dont l'IA n'est pas dotée. Si des émotions et une conscience sont enseignées à l'IA, on ne connaît pas les conséquences que cela peut avoir sur son développement. Le propre de l'intelligence artificielle est d'apprendre par elle-même et de devenir autonome, or on ne connaît pas les conséquences de l'autonomie d'une technologie et surtout jusqu'à où elle peut aller. Ces considérations justifient un encadrement éthique permanent d'autant plus que l'IA est actuellement en France un choix technologique prioritaire dans le domaine de la santé.
Ainsi, la masse de données centralisées et anonymisées de l'Assurance Maladie (big data) est mise à la disposition internationale des équipes de chercheurs. Pour la fin de vie, plusieurs possibilités sont mises en avant : La sédation : le but est de diminuer ou de faire disparaître une situation vécue comme insupportable par le patient, au moyen de médicaments visant à diminuer la conscience. Elle peut être appliquée de manière transitoire, intermittente ou profonde et continue.
Ce n'est pas la sédation qui conduit au décès du malade, mais l'évolution de la maladie. L'euthanasie : c'est un acte médical consistant à provoquer intentionnellement la mort d'un patient afin de soulager ses souffrances physiques ou morales considérées comme insupportables, soit en agissant à cette fin (euthanasie active), soit en s'abstenant d'agir (euthanasie passive). Le suicide assisté : il consiste, pour le corps médical, à donner aux patients les moyens de mettre lui-même fin à sa vie.
En France, seule la sédation est autorisée : la différence entre la sédation, l'euthanasie et le suicide assisté est précisée. En effet, lors de la sédation, l'intention est de diminuer la conscience, principalement pour que la personne ne souffre pas. Pour l'euthanasie et le suicide assisté, l'intention de donner la mort est présente et donc interdite par les lois françaises même si le patient en fait expressément la demande.
Compte tenu de la forte demande sociétale et des évolutions internationales, ces lois sont amenées à évoluer. Conclusion : la richesse de la réflexion bioéthique montre l'importance de ce sujet dans la société. En liaison étroite avec les rapides progrès technologiques, elle implique une approche pluridisciplinaire et une évolution législative permanente.
A savoir : la bioéthique est un domaine en constante évolution et qui permet de fixer des limites entre le progrès scientifique et la dignité humaine. Les sujets de débat bioéthique sont classifiés par l'Agence de biomédecine en 4 domaines que l'on vient de voir. Mais d'autres débats de bioéthique sont aussi en cours comme le droit à l'aide au suicide assisté (euthanasie), la gestion de la pandémie notamment avec le passe sanitaire ou encore l'évolution de l'intelligence artificielle.
Lors de la crise pandémique de Covid-19, la situation était inédite et nécessitait des décisions rapides. Des experts en bioéthique ont alors été missionnés pour appuyer les positions prises par les dirigeants. Chaque proposition a été étudiée par un comité d'éthique afin de ne pas bafouer les lois éthiques et les droits de l'Homme. L'intelligence artificielle (IA) est considérée comme la technologie la plus innovante et futuriste.
Mais les scientifiques et professionnels de santé restent sceptiques sur son utilisation pour différentes raisons : Lors d'un cas d'usage, si l'IA ne réagit pas comme il le faudrait, les conséquences peuvent être désastreuses. Mais ces conséquences sont-elles dû à l'IA ou à l'homme qui l'a créée sachant qu'une intelligence artificielle ne peut légalement pas être tenue responsable n'étant pas un être vivant à proprement parler.
L'humain a un libre arbitre dont l'IA n'est pas dotée. Si des émotions et une conscience sont enseignées à l'IA, on ne connaît pas les conséquences que cela peut avoir sur son développement. Le propre de l'intelligence artificielle est d'apprendre par elle-même et de devenir autonome, or on ne connaît pas les conséquences de l'autonomie d'une technologie et surtout jusqu'à où elle peut aller. Ces considérations justifient un encadrement éthique permanent d'autant plus que l'IA est actuellement en France un choix technologique prioritaire dans le domaine de la santé.
Ainsi, la masse de données centralisées et anonymisées de l'Assurance Maladie (big data) est mise à la disposition internationale des équipes de chercheurs. Pour la fin de vie, plusieurs possibilités sont mises en avant : La sédation : le but est de diminuer ou de faire disparaître une situation vécue comme insupportable par le patient, au moyen de médicaments visant à diminuer la conscience. Elle peut être appliquée de manière transitoire, intermittente ou profonde et continue.
Ce n'est pas la sédation qui conduit au décès du malade, mais l'évolution de la maladie. L'euthanasie : c'est un acte médical consistant à provoquer intentionnellement la mort d'un patient afin de soulager ses souffrances physiques ou morales considérées comme insupportables, soit en agissant à cette fin (euthanasie active), soit en s'abstenant d'agir (euthanasie passive). Le suicide assisté : il consiste, pour le corps médical, à donner aux patients les moyens de mettre lui-même fin à sa vie.
En France, seule la sédation est autorisée : la différence entre la sédation, l'euthanasie et le suicide assisté est précisée. En effet, lors de la sédation, l'intention est de diminuer la conscience, principalement pour que la personne ne souffre pas. Pour l'euthanasie et le suicide assisté, l'intention de donner la mort est présente et donc interdite par les lois françaises même si le patient en fait expressément la demande.
Compte tenu de la forte demande sociétale et des évolutions internationales, ces lois sont amenées à évoluer. Conclusion : la richesse de la réflexion bioéthique montre l'importance de ce sujet dans la société. En liaison étroite avec les rapides progrès technologiques, elle implique une approche pluridisciplinaire et une évolution législative permanente.