La beauté du droit

Par : Anne Teissier-Ensminger

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  • Nombre de pages314
  • PrésentationBroché
  • Poids0.395 kg
  • Dimensions13,6 cm × 21,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-84446-002-X
  • EAN9782844460028
  • Date de parution20/03/1999
  • ÉditeurDescartes & Cie

Résumé

Le texte littéraire n'en finit pas de méditer sur le fait que le Droit ne se laisse jamais. Ignorer. La maxime " nul n'est censé... " en avertit le citoyen, mais l'écrivain s'emploie à en tirer toutes les conséquences. Le droit d'écrire Droit, par intrigues et personnages interposés, repose au bout du compte sur la capacité du texte de fiction à prouver que manquer le Droit, tout autant que manquer de droits, fait vivre immanquablement de travers. Soit un triptyque narratif, construit grâce à trois auteurs différents Balzac, Hugo, Renard - dont les récits, en l'état du Droit au XIXe siècle, exposent des anomalies explosives : femmes qui captent un patrimoine (Le Contrat de mariage), champion du Droit pénal qui se donne la mort (Les Misérables), mère qui se drape au foyer dans la puissance paternelle (Poil de Carotte). Par quels enchaînements obscurs se fabrique un crime légal, s'effondre le rempart des lois, s'évapore une autorité ? La juridicité prise dans la fiction répond par des histoires de terres et de diamants, de prisons et de barricades, de perdrix et d'argent de poche : signes où se déchiffrent la famille et les biens, les statuts et les compétences, les institutions, les obligations, les sanctions... bref, de quoi déployer l'entendement du Droit. Sur pièces, mais sans procès, et avec des méthodes à l'écart des écoles, la littérature démontre pourquoi le grimoire social mérite d'être lu d'aussi près qu'un contrat, et par quelle nécessité les textes juridiques ressemblent à des papiers pliés dont on ne connaîtra volumes et couleurs qu'après leur immersion complète dans les remous des mœurs.
Le texte littéraire n'en finit pas de méditer sur le fait que le Droit ne se laisse jamais. Ignorer. La maxime " nul n'est censé... " en avertit le citoyen, mais l'écrivain s'emploie à en tirer toutes les conséquences. Le droit d'écrire Droit, par intrigues et personnages interposés, repose au bout du compte sur la capacité du texte de fiction à prouver que manquer le Droit, tout autant que manquer de droits, fait vivre immanquablement de travers. Soit un triptyque narratif, construit grâce à trois auteurs différents Balzac, Hugo, Renard - dont les récits, en l'état du Droit au XIXe siècle, exposent des anomalies explosives : femmes qui captent un patrimoine (Le Contrat de mariage), champion du Droit pénal qui se donne la mort (Les Misérables), mère qui se drape au foyer dans la puissance paternelle (Poil de Carotte). Par quels enchaînements obscurs se fabrique un crime légal, s'effondre le rempart des lois, s'évapore une autorité ? La juridicité prise dans la fiction répond par des histoires de terres et de diamants, de prisons et de barricades, de perdrix et d'argent de poche : signes où se déchiffrent la famille et les biens, les statuts et les compétences, les institutions, les obligations, les sanctions... bref, de quoi déployer l'entendement du Droit. Sur pièces, mais sans procès, et avec des méthodes à l'écart des écoles, la littérature démontre pourquoi le grimoire social mérite d'être lu d'aussi près qu'un contrat, et par quelle nécessité les textes juridiques ressemblent à des papiers pliés dont on ne connaîtra volumes et couleurs qu'après leur immersion complète dans les remous des mœurs.
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