La banqueroute de l'Etat royal. La gestion des finances publiques de Colbert à la Révolution française

Par : Marie-Laure Legay

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  • Nombre de pages323
  • PrésentationBroché
  • Poids0.604 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7132-2292-4
  • EAN9782713222924
  • Date de parution06/10/2011
  • CollectionEn temps et lieux
  • ÉditeurEHESS

Résumé

Quelles sont les origines financières de la Révolution française ? Partant des atouts de la gestion publique en France et notamment des outils mis en oeuvre au temps de Colbert, Marie-Laure Legay montre comment ces outils se sont révélés inaptes à encadrer l'affairisme installé au coeur de l'Etat. En insistant sur les rapports sociopolitiques qui lient l'administration monarchique à ses intermédiaires financiers, l'auteur éclaire d'un jour nouveau les paradoxes d'une gestion organisée à partir de recettes centralisées et de dépenses insuffisamment contrôlées, paradoxes sur lesquels les réformes du XVIIIe siècle ne revinrent pas.
L'une des faiblesses majeures de l'Etat royal se dévoile ainsi au lecteur : la défaillance de son contrôle financier, c'est-à-dire du contrôle de l'Etat sur lui-même. Les aménagements techniques de la seconde moitié du siècle se révélèrent trop tardifs et les réformes politiques, de Laverdy à Necker, bien trop frileuses pour satisfaire une opinion qui réclamait des comptes. Une remarquable synthèse sur les blocages politiques et financiers du XVIIIe siècle.
Quelles sont les origines financières de la Révolution française ? Partant des atouts de la gestion publique en France et notamment des outils mis en oeuvre au temps de Colbert, Marie-Laure Legay montre comment ces outils se sont révélés inaptes à encadrer l'affairisme installé au coeur de l'Etat. En insistant sur les rapports sociopolitiques qui lient l'administration monarchique à ses intermédiaires financiers, l'auteur éclaire d'un jour nouveau les paradoxes d'une gestion organisée à partir de recettes centralisées et de dépenses insuffisamment contrôlées, paradoxes sur lesquels les réformes du XVIIIe siècle ne revinrent pas.
L'une des faiblesses majeures de l'Etat royal se dévoile ainsi au lecteur : la défaillance de son contrôle financier, c'est-à-dire du contrôle de l'Etat sur lui-même. Les aménagements techniques de la seconde moitié du siècle se révélèrent trop tardifs et les réformes politiques, de Laverdy à Necker, bien trop frileuses pour satisfaire une opinion qui réclamait des comptes. Une remarquable synthèse sur les blocages politiques et financiers du XVIIIe siècle.