En cours de chargement...
L'Usine, un gigantesque complexe industriel de la taille d'une ville, s'étend à perte de vue. C'est là qu'une femme et deux hommes, sans liens apparents, vont désormais travailler à des postes pour le moins curieux. L'un d'entre eux est chargé d'étudier des mousses pour végétaliser les toits. Un autre corrige des écrits de toutes sortes dont l'usage reste mystérieux. La dernière, elle, est préposée à la déchiqueteuse de documents.
Très vite, la monotonie et l'absence de sens les saisit, mais lorsqu'il faut gagner sa vie, on est prêt à accepter beaucoup de choses... Même si cela implique de voir ce lieu de travail pénétrer chaque strate de son existence ? Dans une ambiance kafkaïenne où la réalité perd peu à peu de ses contours, et alors que d'étranges animaux commencent à rôder dans les rues, les trois narrateurs se confrontent de plus en plus à l'emprise de l'Usine.
Hiroko Oyamada livre un roman sur l'aliénation au travail où les apparences sont souvent trompeuses.
L'usine
Une inquiétante étrangeté règne en ces lieux. Peuplés de mystérieux oiseaux noirs.
Bienvenue à l'Usine !
Cette Usine serait une sorte de décor qui n'existerait pas ou, tout du moins, serait cet espace assez vide où l'on travaille sur des tâches inutiles et absurdes. Le reflet de notre société qui vit un présent de l'indicatif toujours réitéré dans un monde indéfini.
Les femmes, les hommes y évoluent comme dans un grand ensemble de papier-mousse. Une post-modernité à la fois angoissante et éthérée.
Et toujours ces mystérieux oiseaux noirs...
Une écriture aussi clinique que cocasse sert à cette vision du monde du travail et de notre société contemporaine.