L'ordre du monde.. Idéal politique et valeurs sociales en France du XVIème au XVIIIème siècle

Par : Yves Durand

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  • Nombre de pages398
  • PrésentationBroché
  • Poids0.625 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7181-9322-0
  • EAN9782718193229
  • Date de parution18/05/2001
  • CollectionRegards sur l'histoire
  • ÉditeurSedes

Résumé

Ce livre est une tentative pour identifier ce qu'on peut appeler les fondamentaux de la France aux XVIe et XVIIe siècles, si l'on permet de sacrifier à un vocabulaire trop actuel. On hésite à parler d'idéologie, retenons plus exactement les notions d'idéal politique et de valeurs sociales. Le plus grand nombre des Français admettait à cette époque que le monde était hiérarchisé et que cette hiérarchie était, dans l'ensemble, nécessaire et justifiée. Les privilèges, l'organisation sociale en corps, l'existence de multiples offices pour exercer les fonctions de justice, d'administration et de finance, la seigneurie comme mode très particulier de possession de la terre, l'union sans confusion entre l'Eglise et l'Etat, la monarchie absolue de droit divin comme forme de gouvernement, tout cela constituait les cadres juridiques, politiques et sociaux familiers aux contemporains de Richelieu et de Louis XIV. Ce monde peut paraître bien étrange aux Français de ce début du XXIe siècle, mais il faut suivre les conseils du Roi-Soleil écrivant à son petit-fils : " Ne paraissez pas choqué des figures extraordinaires que vous trouverez ; ne vous moquez point : chaque pays a ses manières particulières, et vous serez bientôt accoutumé à ce qui vous paraîtra d'abord le plus surprenant. "
Ce livre est une tentative pour identifier ce qu'on peut appeler les fondamentaux de la France aux XVIe et XVIIe siècles, si l'on permet de sacrifier à un vocabulaire trop actuel. On hésite à parler d'idéologie, retenons plus exactement les notions d'idéal politique et de valeurs sociales. Le plus grand nombre des Français admettait à cette époque que le monde était hiérarchisé et que cette hiérarchie était, dans l'ensemble, nécessaire et justifiée. Les privilèges, l'organisation sociale en corps, l'existence de multiples offices pour exercer les fonctions de justice, d'administration et de finance, la seigneurie comme mode très particulier de possession de la terre, l'union sans confusion entre l'Eglise et l'Etat, la monarchie absolue de droit divin comme forme de gouvernement, tout cela constituait les cadres juridiques, politiques et sociaux familiers aux contemporains de Richelieu et de Louis XIV. Ce monde peut paraître bien étrange aux Français de ce début du XXIe siècle, mais il faut suivre les conseils du Roi-Soleil écrivant à son petit-fils : " Ne paraissez pas choqué des figures extraordinaires que vous trouverez ; ne vous moquez point : chaque pays a ses manières particulières, et vous serez bientôt accoutumé à ce qui vous paraîtra d'abord le plus surprenant. "