L'or, l'âme et les cendres du plomb. L'épopée des Peignot, 1815-1983
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- Nombre de pages400
- PrésentationBroché
- Poids0.89 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN2-9522836-0-5
- EAN9782952283601
- Date de parution01/11/2004
- ÉditeurFroissart (Jean-Luc)
Résumé
Les Peignot connaissent en deux siècles, de 1815 à 1983, un destin extraordinaire tour à tour Clémentine, Gustave, et Georges Peignot parviennent à hisser la typographie française à un niveau de perfection technique et de renommée artistique sans précédent. Partout, leur goût est cité en exemple. Leur entreprise est connue comme la dernière grande fonderie de caractères française. On donne le nom de leurs glorieux morts à une artère de la capitale. Et puis l'entreprise familiale, décapitée par la guerre et pilotée par un héritier incompétent, s'enfonce dans les dettes en jetant ses derniers feux. C'est une véritable saga et celle-ci est l'objet de ce livre. Raconter l'histoire des Peignot, c'est aller au devant d'une galerie de portraits époustouflante : l'orpheline géniale dispute à l'ingénieur silencieux, le chef d'entreprise visionnaire est éclipsé par l'artiste sybarite. C'est également découvrir les complots familiaux, les gestes de bravoure, les drames et les passions qui agitent et bouleversent une famille apparemment modèle... C'est enfin croiser la grande Histoire, l'empire colonial, les guerres de 1870, 1914 et 1939, et l'espoir fatal de concurrencer l'Amérique. Aujourd'hui, le " plomb " a disparu, englouti par les ordinateurs et les procédés d'impression modernes. Les Peignot furent sans doute les derniers acteurs de cette évolution. Clémentine disait, en 1865, au début de sa fulgurante ascension " Dans ce plomb il y a de l'or ", et elle ne s'y trompa pas. Son fils, Gustave, en récolta plein son escarcelle ; son petit-fils, Georges, rénova avec génie le style des caractères de l'époque, quitte à y jouer, gagnant, le sort de son usine. Ses brillantes créations de nouveaux alphabets, à l'époque de l'Art Nouveau, ressemblent à un testament artistique qui ne serait pas inscrit dans le déclin du plomb. Las, le fils prodigue, Charles, laissa couler le navire, trop occupé à se mirer dans le reflet de son nom.
Les Peignot connaissent en deux siècles, de 1815 à 1983, un destin extraordinaire tour à tour Clémentine, Gustave, et Georges Peignot parviennent à hisser la typographie française à un niveau de perfection technique et de renommée artistique sans précédent. Partout, leur goût est cité en exemple. Leur entreprise est connue comme la dernière grande fonderie de caractères française. On donne le nom de leurs glorieux morts à une artère de la capitale. Et puis l'entreprise familiale, décapitée par la guerre et pilotée par un héritier incompétent, s'enfonce dans les dettes en jetant ses derniers feux. C'est une véritable saga et celle-ci est l'objet de ce livre. Raconter l'histoire des Peignot, c'est aller au devant d'une galerie de portraits époustouflante : l'orpheline géniale dispute à l'ingénieur silencieux, le chef d'entreprise visionnaire est éclipsé par l'artiste sybarite. C'est également découvrir les complots familiaux, les gestes de bravoure, les drames et les passions qui agitent et bouleversent une famille apparemment modèle... C'est enfin croiser la grande Histoire, l'empire colonial, les guerres de 1870, 1914 et 1939, et l'espoir fatal de concurrencer l'Amérique. Aujourd'hui, le " plomb " a disparu, englouti par les ordinateurs et les procédés d'impression modernes. Les Peignot furent sans doute les derniers acteurs de cette évolution. Clémentine disait, en 1865, au début de sa fulgurante ascension " Dans ce plomb il y a de l'or ", et elle ne s'y trompa pas. Son fils, Gustave, en récolta plein son escarcelle ; son petit-fils, Georges, rénova avec génie le style des caractères de l'époque, quitte à y jouer, gagnant, le sort de son usine. Ses brillantes créations de nouveaux alphabets, à l'époque de l'Art Nouveau, ressemblent à un testament artistique qui ne serait pas inscrit dans le déclin du plomb. Las, le fils prodigue, Charles, laissa couler le navire, trop occupé à se mirer dans le reflet de son nom.