L'Italie et le Maghreb au Moyen Age. Conflits et échanges du VIIe au XVe siècle
Par :Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages228
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.33 kg
- Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 1,6 cm
- ISBN2-13-052263-7
- EAN9782130522638
- Date de parution12/10/2001
- Collectionislamiques
- ÉditeurPUF
Résumé
En dépit des affrontements qui suivirent de peu les conquêtes arabes du ville siècle, et qui continuèrent de jalonner l'histoire de la Méditerranée pendant tout le Moyen Age, les rapports entre l'Italie et le Maghreb se sont progressivement orientés vers des échanges, qu'une intense activité diplomatique aida peu à peu à se constituer.
La maîtrise de l'espace maritime ne fut pas pour les Italiens, Pisans, Génois et Vénitiens notamment, le seul mobile qui les attirait vers l'Afrique du Nord, relais indispensable à l'extension de leurs contacts avec l'Orient et l'Atlantique. L'économie maghrébine largement fondée sur les activités pastorales se révéla aussi, lors de l'essor des entreprises italiennes, un important foyer d'approvisionnement en matières premières telles que laines et peaux, soie ou coton. D'autre part, il apparut très vite que de grandes villes de la région comme Tunis, Bougie, Tlemcen ou Ceuta étaient d'importants marchés de consommation et de redistribution des productions textiles issues des ateliers italiens de Toscane et de Lombardie ainsi que d'Angleterre, de Flandre, de Bourgogne ou de Champagne. Ces marchandises souvent précieuses transitaient par Gênes et Venise, tandis que les échanges massifs de denrées alimentaires - céréales surtout assuraient une base régulière à un trafic incluant les épices, l'alun et des produits manufacturés. Autant de relations fructueuses au long des siècles, dont la participation des Génois aux réseaux de propagation de l'or du Niger et à son incidence sur la monnaie n'est pas la moindre illustration.
En dépit des affrontements qui suivirent de peu les conquêtes arabes du ville siècle, et qui continuèrent de jalonner l'histoire de la Méditerranée pendant tout le Moyen Age, les rapports entre l'Italie et le Maghreb se sont progressivement orientés vers des échanges, qu'une intense activité diplomatique aida peu à peu à se constituer.
La maîtrise de l'espace maritime ne fut pas pour les Italiens, Pisans, Génois et Vénitiens notamment, le seul mobile qui les attirait vers l'Afrique du Nord, relais indispensable à l'extension de leurs contacts avec l'Orient et l'Atlantique. L'économie maghrébine largement fondée sur les activités pastorales se révéla aussi, lors de l'essor des entreprises italiennes, un important foyer d'approvisionnement en matières premières telles que laines et peaux, soie ou coton. D'autre part, il apparut très vite que de grandes villes de la région comme Tunis, Bougie, Tlemcen ou Ceuta étaient d'importants marchés de consommation et de redistribution des productions textiles issues des ateliers italiens de Toscane et de Lombardie ainsi que d'Angleterre, de Flandre, de Bourgogne ou de Champagne. Ces marchandises souvent précieuses transitaient par Gênes et Venise, tandis que les échanges massifs de denrées alimentaires - céréales surtout assuraient une base régulière à un trafic incluant les épices, l'alun et des produits manufacturés. Autant de relations fructueuses au long des siècles, dont la participation des Génois aux réseaux de propagation de l'or du Niger et à son incidence sur la monnaie n'est pas la moindre illustration.