L'Italie des communes (1100-1350)

Par : François Menant

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages398
  • PrésentationBroché
  • Poids0.665 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7011-4044-7
  • EAN9782701140445
  • Date de parution01/10/2005
  • Collectionbelin sup histoire
  • ÉditeurBelin

Résumé

Entre 1100 et 1350 le Nord et le centre de la péninsule italienne traversent un moment historique qui n'a guère d'équivalents dans l'histoire de l'Europe. Sa singularité se définit par un développement urbain exceptionnel, plus proche de ceux du XIXe siècle que du reste de l'Occident médiéval : trois villes de 100000 habitants et une soixantaine échelonnées entre 10000 et 80000. Dans ces villes se concentre une partie démesurée des richesses de l'Europe et du pourtour méditerranéen ; les Italiens ont en effet tissé un réseau commercial et bancaire qui s'étend de l'Angleterre à la mer Noire. Les profits qu'ils en tirent sont investis dans la terre et dans l'art : palais communaux, cathédrales et églises des ordres mendiants, fresques de Giotto et d'Ambrogio Lorenzetti manifestent les prémices de la Renaissance, dans des villes modelées par des autorités soucieuses d'urbanisme. C'est ici aussi que la république urbaine atteint sa plénitude institutionnelle, fondée sur l'indépendance envers tout autre pouvoir. Cette expérience politique repose sur une culture qui associe l'art oratoire, le droit et des outils administratifs nouveaux, combinant la comptabilité et la tenue de listes et registres de toutes sortes. Elle exprime les aspirations et les capacités d'une société très ouverte à la mobilité, qui fait une large place dans ses critères de reconnaissance à la richesse et à la culture.
Entre 1100 et 1350 le Nord et le centre de la péninsule italienne traversent un moment historique qui n'a guère d'équivalents dans l'histoire de l'Europe. Sa singularité se définit par un développement urbain exceptionnel, plus proche de ceux du XIXe siècle que du reste de l'Occident médiéval : trois villes de 100000 habitants et une soixantaine échelonnées entre 10000 et 80000. Dans ces villes se concentre une partie démesurée des richesses de l'Europe et du pourtour méditerranéen ; les Italiens ont en effet tissé un réseau commercial et bancaire qui s'étend de l'Angleterre à la mer Noire. Les profits qu'ils en tirent sont investis dans la terre et dans l'art : palais communaux, cathédrales et églises des ordres mendiants, fresques de Giotto et d'Ambrogio Lorenzetti manifestent les prémices de la Renaissance, dans des villes modelées par des autorités soucieuses d'urbanisme. C'est ici aussi que la république urbaine atteint sa plénitude institutionnelle, fondée sur l'indépendance envers tout autre pouvoir. Cette expérience politique repose sur une culture qui associe l'art oratoire, le droit et des outils administratifs nouveaux, combinant la comptabilité et la tenue de listes et registres de toutes sortes. Elle exprime les aspirations et les capacités d'une société très ouverte à la mobilité, qui fait une large place dans ses critères de reconnaissance à la richesse et à la culture.
Les Capétiens
François Menant, Hervé Martin, Bernard Merdrignac, Monique Chauvin
Poche
12,50 €
Les villes italiennes
François Menant
E-book
23,99 €