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  • Nombre de pages145
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions12,0 cm × 20,4 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-9973-58-053-5
  • EAN9789973580535
  • Date de parution02/04/2013
  • ÉditeurElyzad

Résumé

Comme un carnet de voyage, ou presque : pour une fois, le regard d’un écrivain africain sur la vie dans un village français, et non l’inverse ! Moisant en Touraine, au nord de la Loire. Dans ce village de mille habitants, un écrivain venu d’une région chaude est accueilli en résidence d’écriture pour quatre mois. On l’installe dans un ancien presbytère, on l’invite à déjeuner, on lui présente les uns et les autres.
Un unique café, une place du village à peine animée en cet automne ensoleillé, une église déserte. Ces endroits sans aspérités, ces gens plus ou moins retirés de la vie active, prennent peu à peu du relief. Les habitants se muent en personnages de roman. Car les meurtrissures ne sont pas rares, mine de rien ; la haine et la générosité non plus. Tous les ingrédients concourent à faire de Moisant le tranquille théâtre d’un questionnement sur la place de l’autre dans nos sociétés.
Comme un carnet de voyage, ou presque : pour une fois, le regard d’un écrivain africain sur la vie dans un village français, et non l’inverse ! Moisant en Touraine, au nord de la Loire. Dans ce village de mille habitants, un écrivain venu d’une région chaude est accueilli en résidence d’écriture pour quatre mois. On l’installe dans un ancien presbytère, on l’invite à déjeuner, on lui présente les uns et les autres.
Un unique café, une place du village à peine animée en cet automne ensoleillé, une église déserte. Ces endroits sans aspérités, ces gens plus ou moins retirés de la vie active, prennent peu à peu du relief. Les habitants se muent en personnages de roman. Car les meurtrissures ne sont pas rares, mine de rien ; la haine et la générosité non plus. Tous les ingrédients concourent à faire de Moisant le tranquille théâtre d’un questionnement sur la place de l’autre dans nos sociétés.

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3.5/5
sur 2 notes dont 1 avis lecteur
En résidence d'écriture
Quatre mois à Moisant, petit village tourangeau, invité par la Maison des écritures de Moisant où tout commence par un pique-nique ; voilà l’invitation et la base de départ de ce livre-récit de Théo Ananissoh. Pendant ces quelques mois, il habitera un presbytère un peu décrépi et prendra ses repas à l’auberge du village, le Bon Accueil - lieu hautement recommandé pour découvrir les us et habitudes des autochtones de quelque village français que ce soit- ou sera reçu par des personnes que je qualifierai, sans ironie aucune, d’intellos. « Et oui ! Bien que vivant dans ces lieux, on n’est pas tous des ruraux, cher ami » répond Yvonne a une question précise de l’auteur. Par petites touches, Théo Ananissoh dessine le portrait des invités du pique-nique. Comme un photographe, nous passons du plan général au gros plan et même à la macro. Le style narratif, tel un recueil de souvenirs, m’a un peu gêné au début, puis la musique s’est installée et j’ai pu imaginer les panoramas que Théo Ananissoh nous décrivait. Il y a un fantôme dans ce livre : Louis Ribassin « Celui qui a vécu en Afrique ? Yvonne agite ses cheveux gris. Oui. L’homme qui a si longtemps et si bien conseillé des tyrans africains. » C’est un des fils conducteurs de ce livre et je ne vous dévoilerai pas la teneur de leur rencontre, à vous de la découvrir. Théo Ananissoh parle du handicap, de la maladie, de la mort et de sa gêne devant tous ces chiens et chats vivant dans les maisons. Pour en venir à quelque chose de beaucoup plus joyeux et rabelaisien (cela va si bien à cette Touraine qui l’a vu naître) on voit son attrait pour la gent féminine et Gérard, un des invitants, l’a très bien compris « Un homme qui aime les seins sait apprécier également le vin » Je suis en même temps témoin de la création de ce livre et lectrice du même livre terminé « je me récite des phrases que j'ai écrites dans la journée; je me suis mis à table et j'ai écrit fiévreusement pendant des heures » « j'ai trouvé un point de départ ». La fin est un joli pied-de-nez à Ribassin. « Tu écris quoi ? » « Disons que j’essaye de rendre mon séjour au jour le jour » Ce livre est d’une écriture simple, comme un carnet de voyage ou de peintre. Le carnet de voyage est celui d’un africain sur un village français, alors que nous avons été habitués à l’inverse. Sa galerie de portraits est intimiste et très humaine. Un livre qui ne se dévoile pas de suite comme le rideau d’un théâtre que l’on ouvre doucement pour découvrir le décor et les comédiens. Ce bouquin me fait penser à un film de Claude Sautet, tout en simplicité apparente, mais…
Quatre mois à Moisant, petit village tourangeau, invité par la Maison des écritures de Moisant où tout commence par un pique-nique ; voilà l’invitation et la base de départ de ce livre-récit de Théo Ananissoh. Pendant ces quelques mois, il habitera un presbytère un peu décrépi et prendra ses repas à l’auberge du village, le Bon Accueil - lieu hautement recommandé pour découvrir les us et habitudes des autochtones de quelque village français que ce soit- ou sera reçu par des personnes que je qualifierai, sans ironie aucune, d’intellos. « Et oui ! Bien que vivant dans ces lieux, on n’est pas tous des ruraux, cher ami » répond Yvonne a une question précise de l’auteur. Par petites touches, Théo Ananissoh dessine le portrait des invités du pique-nique. Comme un photographe, nous passons du plan général au gros plan et même à la macro. Le style narratif, tel un recueil de souvenirs, m’a un peu gêné au début, puis la musique s’est installée et j’ai pu imaginer les panoramas que Théo Ananissoh nous décrivait. Il y a un fantôme dans ce livre : Louis Ribassin « Celui qui a vécu en Afrique ? Yvonne agite ses cheveux gris. Oui. L’homme qui a si longtemps et si bien conseillé des tyrans africains. » C’est un des fils conducteurs de ce livre et je ne vous dévoilerai pas la teneur de leur rencontre, à vous de la découvrir. Théo Ananissoh parle du handicap, de la maladie, de la mort et de sa gêne devant tous ces chiens et chats vivant dans les maisons. Pour en venir à quelque chose de beaucoup plus joyeux et rabelaisien (cela va si bien à cette Touraine qui l’a vu naître) on voit son attrait pour la gent féminine et Gérard, un des invitants, l’a très bien compris « Un homme qui aime les seins sait apprécier également le vin » Je suis en même temps témoin de la création de ce livre et lectrice du même livre terminé « je me récite des phrases que j'ai écrites dans la journée; je me suis mis à table et j'ai écrit fiévreusement pendant des heures » « j'ai trouvé un point de départ ». La fin est un joli pied-de-nez à Ribassin. « Tu écris quoi ? » « Disons que j’essaye de rendre mon séjour au jour le jour » Ce livre est d’une écriture simple, comme un carnet de voyage ou de peintre. Le carnet de voyage est celui d’un africain sur un village français, alors que nous avons été habitués à l’inverse. Sa galerie de portraits est intimiste et très humaine. Un livre qui ne se dévoile pas de suite comme le rideau d’un théâtre que l’on ouvre doucement pour découvrir le décor et les comédiens. Ce bouquin me fait penser à un film de Claude Sautet, tout en simplicité apparente, mais…
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