L'invention du christianisme. Et Jésus devient Dieu

Par : Didier Long

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  • Nombre de pages432
  • PrésentationBroché
  • Poids0.649 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 3,6 cm
  • ISBN978-2-7509-0638-2
  • EAN9782750906382
  • Date de parution23/02/2012
  • ÉditeurPresses de la Renaissance

Résumé

Dans cette suite de Jésus de Nazareth, juif de Galilée, Didier Long retrace, à la lumière des dernières connaissances du judaïsme antique, cette longue et fascinante histoire que fut la naissance du christianisme. Jacques, Pierre ou Paul de Tarse n'étaient pas chrétiens, mais juifs. Leur projet n'était pas de remplacer la Loi juive (Torah) par une autre religion, mais de convertir les païens et de délivrer leur peuple du joug romain, qui conduira à la destruction du Temple en 70 puis à l'anéantissement de Jérusalem en 135.
Il faudra près de quatre siècles pour que, de ce premier mouvement messianique juif aux multiples visages, naisse le christianisme. Au cours du 1er siècle, Paul et les apôtres vont transmettre l'enseignement reçu de Jésus dans les synagogues de la diaspora de langue araméenne, Palestine, Syrie, Mésopotamie, Babylonie et dans la diaspora juive hellénisée, Asie Mineure, Egypte, Rome... au coeur de laquelle "s'inventera" le christianisme.
A partir du IIe siècle, le judéo-christianisme et le judaïsme rabbinique commenceront à se séparer. Une rupture qui sera consommée au IVe siècle avec la conversion de l'empereur Constantin et la tenue des grands conciles qui fixeront l'orthodoxie chrétienne : l'Empire abandonnera les cultes païens pour se tourner vers le Dieu un d'Israël via le culte chrétien. Naîtront alors véritablement les deux religions que nous connaissons, toujours jumelles.
Dans cette suite de Jésus de Nazareth, juif de Galilée, Didier Long retrace, à la lumière des dernières connaissances du judaïsme antique, cette longue et fascinante histoire que fut la naissance du christianisme. Jacques, Pierre ou Paul de Tarse n'étaient pas chrétiens, mais juifs. Leur projet n'était pas de remplacer la Loi juive (Torah) par une autre religion, mais de convertir les païens et de délivrer leur peuple du joug romain, qui conduira à la destruction du Temple en 70 puis à l'anéantissement de Jérusalem en 135.
Il faudra près de quatre siècles pour que, de ce premier mouvement messianique juif aux multiples visages, naisse le christianisme. Au cours du 1er siècle, Paul et les apôtres vont transmettre l'enseignement reçu de Jésus dans les synagogues de la diaspora de langue araméenne, Palestine, Syrie, Mésopotamie, Babylonie et dans la diaspora juive hellénisée, Asie Mineure, Egypte, Rome... au coeur de laquelle "s'inventera" le christianisme.
A partir du IIe siècle, le judéo-christianisme et le judaïsme rabbinique commenceront à se séparer. Une rupture qui sera consommée au IVe siècle avec la conversion de l'empereur Constantin et la tenue des grands conciles qui fixeront l'orthodoxie chrétienne : l'Empire abandonnera les cultes païens pour se tourner vers le Dieu un d'Israël via le culte chrétien. Naîtront alors véritablement les deux religions que nous connaissons, toujours jumelles.

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Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 2 notes dont 1 avis lecteur
Critique de Philippe Vallet sur fRance Info (Le livre du jour)
Jusqu’au IIe siècle, le judaïsme a été multiple… Ce n’est qu’ensuite que naîtront ce qu’on va appeler d’un côté le judéo-christiannisme et, de l’autre, le judaïsme rabbinique que nous connaissons aujourd’hui. Cela signifie, par exemple, que la plupart des croyances chrétiennes comme le Dieu Père, l’Esprit Saint, la Résurrection des morts ou l’Apocalypse, ne sont que des croyances juives nées bien avant le christianisme. C’est ce que rappelle Didier Long, historien du judéo-christianisme dans son nouveau livre, L’invention du christianisme.
Jusqu’au IIe siècle, le judaïsme a été multiple… Ce n’est qu’ensuite que naîtront ce qu’on va appeler d’un côté le judéo-christiannisme et, de l’autre, le judaïsme rabbinique que nous connaissons aujourd’hui. Cela signifie, par exemple, que la plupart des croyances chrétiennes comme le Dieu Père, l’Esprit Saint, la Résurrection des morts ou l’Apocalypse, ne sont que des croyances juives nées bien avant le christianisme. C’est ce que rappelle Didier Long, historien du judéo-christianisme dans son nouveau livre, L’invention du christianisme.
  • Ier siècle