L'Imprimerie en Chine. Invention et transmission vers l'Occident

Par : Thomas Francis Carter

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  • Nombre de pages317
  • PrésentationBroché
  • Poids0.465 kg
  • Dimensions16,0 cm × 22,0 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-7427-9659-5
  • EAN9782742796595
  • Date de parution23/03/2011
  • ÉditeurImprimerie nationale
  • TraducteurMichel Jan

Résumé

En avance d’un demi-millénaire sur l’Europe pour la reproduction des textes et des dessins, la Chine a permis l’essor d’une civilisation où la tradition écrite, sous la forme d’inscriptions, de manuscrits, de xylographies, est restée sans équivalent ailleurs. Longtemps, les chercheurs ont privilégié, dans leurs études historiques, les aspects techniques de l’imprimerie en Chine, pratiquée sous une forme artisanale ou comme un art. Des spécificités propres à la culture et, en particulier, à l’écriture des Chinois expliquent l’importance accordée, plus qu’en Occident, à la forme et au support, à la place éminente dévolue à l’art de la calligraphie, aux styles, à la qualité des matériaux employés, le papier, l’encre, le pinceau, la pierre à encre, etc. L’enthousiasme dont fit preuve Thomas Carter pour retrouver la filiation entre l’imprimerie chinoise et l’invention de Gutenberg a conduit les Chinois à prendre conscience non seulement de l’importance mondiale de l’invention de l’imprimerie mais également de l’influence de leur propre histoire sur l’origine de l’imprimerie occidentale. Bien que le lien irréfutable ou la preuve définitive restent encore à trouver, les indices ne manquent pas qui laissent raisonnablement supposer le rôle déterminant de la Chine dans la naissance de l’imprimerie et sa transmission jusqu’en Occident. Même si les recherches de Carter, dans cet ouvrage publié en 1925 et revu par L Carrington Goodrich en 1955, s’arrêtent au XVe siècle, nous sommes redevables aux auteurs de nous conduire vers d’autres réflexions et d’autres comparaisons sur le rôle et la place de l’imprimerie en Chine et en Occident jusqu’à l’époque actuelle.
En avance d’un demi-millénaire sur l’Europe pour la reproduction des textes et des dessins, la Chine a permis l’essor d’une civilisation où la tradition écrite, sous la forme d’inscriptions, de manuscrits, de xylographies, est restée sans équivalent ailleurs. Longtemps, les chercheurs ont privilégié, dans leurs études historiques, les aspects techniques de l’imprimerie en Chine, pratiquée sous une forme artisanale ou comme un art. Des spécificités propres à la culture et, en particulier, à l’écriture des Chinois expliquent l’importance accordée, plus qu’en Occident, à la forme et au support, à la place éminente dévolue à l’art de la calligraphie, aux styles, à la qualité des matériaux employés, le papier, l’encre, le pinceau, la pierre à encre, etc. L’enthousiasme dont fit preuve Thomas Carter pour retrouver la filiation entre l’imprimerie chinoise et l’invention de Gutenberg a conduit les Chinois à prendre conscience non seulement de l’importance mondiale de l’invention de l’imprimerie mais également de l’influence de leur propre histoire sur l’origine de l’imprimerie occidentale. Bien que le lien irréfutable ou la preuve définitive restent encore à trouver, les indices ne manquent pas qui laissent raisonnablement supposer le rôle déterminant de la Chine dans la naissance de l’imprimerie et sa transmission jusqu’en Occident. Même si les recherches de Carter, dans cet ouvrage publié en 1925 et revu par L Carrington Goodrich en 1955, s’arrêtent au XVe siècle, nous sommes redevables aux auteurs de nous conduire vers d’autres réflexions et d’autres comparaisons sur le rôle et la place de l’imprimerie en Chine et en Occident jusqu’à l’époque actuelle.