L'image des Juifs dans l'art chrétien médiéval

Par : Jean-François Faü

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  • Nombre de pages155
  • PrésentationBroché
  • Poids0.275 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 11,5 cm
  • ISBN2-7068-1725-9
  • EAN9782706817250
  • Date de parution21/04/2005
  • ÉditeurMaisonneuve & Larose

Résumé

Jusque dans les premières années du XIe siècle, le judaïsme exerçait encore une véritable attirance sur la population chrétienne et l'antisémitisme existait peu au niveau populaire. La condition des Juifs resta stable jusqu'aux massacres qui embrasèrent l'Europe septentrionale lors de la première croisade (1090- 1099) date à laquelle la situation des juifs d'Europe occidentale ne cessa de se dégrader, pour aboutir, en 1492, au draine espagnol. Cette histoire correspond à l'affirmation d'un doubla pouvoir, temporel, celui de la royauté, et spirituel, celui de l'Eglise latine. A une époque où ordre social et ordre religieux tendaient à se confondre, les Juifs étaient contraints de vivre " dans la société mais hors de l'Eglise ". Dans le domaine de l'image et de la représentation, les artistes, sculpteurs, peintres et enlumineurs du Moyen Age ne restèrent pas indifférents à leur environnement social et culturel. On retrouve donc dans l'art le même clivage et l'interdépendance de l'imagerie populaire et des arts plastiques peut même constituer une clé de lecture privilégiée. Il est remarquable de constater que l'art roman, pas plus que les rares témoignages de l'art carolingien parvenus jusqu'à nous, ne comportent de stigmatisation du judaïsme. A partir de la seconde moitié du XIIIe siècle, l'iconographie religieuse devient un miroir fidèle de la dérive antisémite de la société médiévale.
Jusque dans les premières années du XIe siècle, le judaïsme exerçait encore une véritable attirance sur la population chrétienne et l'antisémitisme existait peu au niveau populaire. La condition des Juifs resta stable jusqu'aux massacres qui embrasèrent l'Europe septentrionale lors de la première croisade (1090- 1099) date à laquelle la situation des juifs d'Europe occidentale ne cessa de se dégrader, pour aboutir, en 1492, au draine espagnol. Cette histoire correspond à l'affirmation d'un doubla pouvoir, temporel, celui de la royauté, et spirituel, celui de l'Eglise latine. A une époque où ordre social et ordre religieux tendaient à se confondre, les Juifs étaient contraints de vivre " dans la société mais hors de l'Eglise ". Dans le domaine de l'image et de la représentation, les artistes, sculpteurs, peintres et enlumineurs du Moyen Age ne restèrent pas indifférents à leur environnement social et culturel. On retrouve donc dans l'art le même clivage et l'interdépendance de l'imagerie populaire et des arts plastiques peut même constituer une clé de lecture privilégiée. Il est remarquable de constater que l'art roman, pas plus que les rares témoignages de l'art carolingien parvenus jusqu'à nous, ne comportent de stigmatisation du judaïsme. A partir de la seconde moitié du XIIIe siècle, l'iconographie religieuse devient un miroir fidèle de la dérive antisémite de la société médiévale.
Les Caraites
Jean-François Faü
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