L'Image des animaux dans l'art préhistorique
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- Nombre de pages254
- PrésentationRelié
- Poids1.415 kg
- Dimensions24,0 cm × 28,8 cm × 2,5 cm
- ISBN2-7084-0404-0
- EAN9782708404045
- Date de parution26/11/1998
- ÉditeurPicard
Résumé
Devant le nombre extrêmement élevé des représentations animales préhistoriques dans l'art mobilier comme dans l'art pariétal, Henri DELPORTE a choisi de traiter, en premier lieu, l'histoire de cet art, de sa découverte et de sa reconnaissance comme préhistorique, c'est-à-dire situé sensiblement entre 30 000 et 10 000 ans avant J.-C. Curieusement, alors que les animaux figurés sur des objets en os, en bois de renne ou en pierre, sont connus et acceptés depuis les environs de 1860, il a fallu attendre le début du XXe siècle et l'action de l'Abbé Breuil pour que l'art des grottes fût reconnu comme préhistorique.
Henri DELPORTE insiste sur les différents genres de cet art animalier, gravure, sculpture, modelage, et montre la très grande variété de ses formes d'expression, dont certains ont produit de véritables chefs-d'œuvre tels le " Cheval hennissant " du Mas d'Azil, le " Bizon se léchant " de la Madeleine ou encore le " Grand Plafond " d'Altamira, le " Salon Noir " de Niaux, l'extraordinaire " Rotonde " de Lascaux.
Il pose les questions de la signification et de la motivation de cet art : pourquoi les hommes préhistoriques ont-ils représenté des animaux ? Comment surtout ont-ils pu les représenter avec une telle maîtrise, un tel réalisme, un tel sens de l'esthétique ?
L'auteur rappelle les nombreuses théories qui ont été proposées depuis le milieu du XIXe siècle, mais montre que la plus fréquemment soutenue, celle de la magie de la chasse, est inconciliable avec le fait qu'il existe une discordance fondamentale et générale entre les animaux que les Préhistoriques ont chassés et ceux qu'ils ont figurés. L'art animalier préhistorique est organisé, structuré, réalisant parfois de véritables constructions architecturales : il devait donc traduire la pensée et les mythes, déjà complexes, des hommes de la Préhistoire.
Devant le nombre extrêmement élevé des représentations animales préhistoriques dans l'art mobilier comme dans l'art pariétal, Henri DELPORTE a choisi de traiter, en premier lieu, l'histoire de cet art, de sa découverte et de sa reconnaissance comme préhistorique, c'est-à-dire situé sensiblement entre 30 000 et 10 000 ans avant J.-C. Curieusement, alors que les animaux figurés sur des objets en os, en bois de renne ou en pierre, sont connus et acceptés depuis les environs de 1860, il a fallu attendre le début du XXe siècle et l'action de l'Abbé Breuil pour que l'art des grottes fût reconnu comme préhistorique.
Henri DELPORTE insiste sur les différents genres de cet art animalier, gravure, sculpture, modelage, et montre la très grande variété de ses formes d'expression, dont certains ont produit de véritables chefs-d'œuvre tels le " Cheval hennissant " du Mas d'Azil, le " Bizon se léchant " de la Madeleine ou encore le " Grand Plafond " d'Altamira, le " Salon Noir " de Niaux, l'extraordinaire " Rotonde " de Lascaux.
Il pose les questions de la signification et de la motivation de cet art : pourquoi les hommes préhistoriques ont-ils représenté des animaux ? Comment surtout ont-ils pu les représenter avec une telle maîtrise, un tel réalisme, un tel sens de l'esthétique ?
L'auteur rappelle les nombreuses théories qui ont été proposées depuis le milieu du XIXe siècle, mais montre que la plus fréquemment soutenue, celle de la magie de la chasse, est inconciliable avec le fait qu'il existe une discordance fondamentale et générale entre les animaux que les Préhistoriques ont chassés et ceux qu'ils ont figurés. L'art animalier préhistorique est organisé, structuré, réalisant parfois de véritables constructions architecturales : il devait donc traduire la pensée et les mythes, déjà complexes, des hommes de la Préhistoire.