L'Hygiene De La Race. Tome 1, Hygiene Raciale Et Eugenisme Medical En Allemagne, 1870-1933

Par : Paul Weindling

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  • Nombre de pages301
  • PrésentationBroché
  • Poids0.39 kg
  • Dimensions13,4 cm × 22,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-7071-2706-X
  • EAN9782707127068
  • Date de parution03/02/1998
  • Collectionhistoire contemporaine
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Le génocide perpétré par une des nations les plus civilisées du vieux continent continue d'interroger l'opinion et les historiens, déroutés par l'intense collaboration des couches les plus éduquées de la population allemande à cette explosion d'irrationalité meurtrière. Les médecins, psychiatres, biologistes, généticiens et anthropologues, qui collaborèrent à l'entreprise nazie n'étaient pas des psychopathes marginaux, mais souvent les figures les plus en vue de leur communauté scientifique. Leur engagement découlait de la tradition centrale de la recherche anthropologique et biomédicale allemande depuis soixante ans. C'est ce que montre l'ouvrage de Paul Weindling - le plus complet sur la question - en décrivant la propagation et la légitimation des théories raciales dans et par les milieux scientifiques, les liens entre les diverses utopies politiques et sociales de l'époque et les thèmes obsessionnels de l'hygiène raciale (crainte de la dégénérescence, inquiétudes démographiques), les débats et les politiques eugénistes (sélection, stérilisation et euthanasie) sous la République de Weimar. Il repère les affinités idéologiques mais aussi les clivages et les contradictions de la nébuleuse eugéniste, dont témoigne le destin des savants eugénistes juifs.
Le génocide perpétré par une des nations les plus civilisées du vieux continent continue d'interroger l'opinion et les historiens, déroutés par l'intense collaboration des couches les plus éduquées de la population allemande à cette explosion d'irrationalité meurtrière. Les médecins, psychiatres, biologistes, généticiens et anthropologues, qui collaborèrent à l'entreprise nazie n'étaient pas des psychopathes marginaux, mais souvent les figures les plus en vue de leur communauté scientifique. Leur engagement découlait de la tradition centrale de la recherche anthropologique et biomédicale allemande depuis soixante ans. C'est ce que montre l'ouvrage de Paul Weindling - le plus complet sur la question - en décrivant la propagation et la légitimation des théories raciales dans et par les milieux scientifiques, les liens entre les diverses utopies politiques et sociales de l'époque et les thèmes obsessionnels de l'hygiène raciale (crainte de la dégénérescence, inquiétudes démographiques), les débats et les politiques eugénistes (sélection, stérilisation et euthanasie) sous la République de Weimar. Il repère les affinités idéologiques mais aussi les clivages et les contradictions de la nébuleuse eugéniste, dont témoigne le destin des savants eugénistes juifs.