L'homosexualité dans le cinéma français

Par : Alain Brassart

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  • Nombre de pages347
  • PrésentationBroché
  • Poids0.47 kg
  • Dimensions14,5 cm × 23,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-84736-220-6
  • EAN9782847362206
  • Date de parution22/02/2007
  • CollectionCinéma
  • ÉditeurNouveau Monde

Résumé

Jusque dans les années 1950, l'homosexuel est peu représenté en France. Il faudra attendre la fin de la décennie suivante et l'émergence des mouvements de libération gays pour qu'apparaissent des personnages homosexuels au cinéma, souvent représentés sous les traits d'une caricature féminine, comme dans La Cage aux folles (E. Molinaro, 1976). A partir des années 1980, l'assouplissement des mœurs permet à des réalisateurs gays de porter à l'écran leurs réflexions sur leur place dans la société et de développer une esthétique singulière. L'Homme blessé (P. Chéreau, 1980), largement inspiré de l'univers de Jean Genet, annonce un " cinéma d'auteur " qui va mettre en scène une " homosexualité noire " - de J'embrasse pas (A. Téchiné, 1991) à Wild Side (S. Lifshitz, 2004) - alors que le " cinéma populaire ", à l'instar de Pédale douce (G. Aghion, 1996) ou de Chouchou (M. Allouache, 2002) ne cesse de réutiliser le stéréotype de la " folle ". Cet essai a pour ambition d'analyser l'esthétique des représentations cinématographiques des homosexuel (le) s dans les films français, et de décrypter l'imaginaire collectif de la société française. Mais cette approche ne se limite pas au thème de l'homosexualité et prend en compte les rapports sociaux et la (dé) construction de l'identité masculine.
Jusque dans les années 1950, l'homosexuel est peu représenté en France. Il faudra attendre la fin de la décennie suivante et l'émergence des mouvements de libération gays pour qu'apparaissent des personnages homosexuels au cinéma, souvent représentés sous les traits d'une caricature féminine, comme dans La Cage aux folles (E. Molinaro, 1976). A partir des années 1980, l'assouplissement des mœurs permet à des réalisateurs gays de porter à l'écran leurs réflexions sur leur place dans la société et de développer une esthétique singulière. L'Homme blessé (P. Chéreau, 1980), largement inspiré de l'univers de Jean Genet, annonce un " cinéma d'auteur " qui va mettre en scène une " homosexualité noire " - de J'embrasse pas (A. Téchiné, 1991) à Wild Side (S. Lifshitz, 2004) - alors que le " cinéma populaire ", à l'instar de Pédale douce (G. Aghion, 1996) ou de Chouchou (M. Allouache, 2002) ne cesse de réutiliser le stéréotype de la " folle ". Cet essai a pour ambition d'analyser l'esthétique des représentations cinématographiques des homosexuel (le) s dans les films français, et de décrypter l'imaginaire collectif de la société française. Mais cette approche ne se limite pas au thème de l'homosexualité et prend en compte les rapports sociaux et la (dé) construction de l'identité masculine.
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