L'Homme indigné
Par :Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Nombre de pages300
- PrésentationBroché
- Poids0.342 kg
- Dimensions13,5 cm × 20,0 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-204-09827-4
- EAN9782204098274
- Date de parution30/11/2012
- ÉditeurCerf
Résumé
Camus analysait la révolte comme le sentiment qui assure la dignité de l'être humain. Parallèlement. l'indignation est le sentiment premier - à ce titre irréductible - qui révèle l'existence de la justice. On ne saurait s'indigner que devant une injustice réelle infligée à un être humain concret. L'indignation ignore les idées générales. seraient-elles généreuses, au profit des réalités singulières.
Dans une société victimaire vouée à la compassion collective. nous risquons de perdre le sens profond de l'indignation. C'est pourquoi. à la suite de Dostoïevski et de Nietzsche, mais aussi de Tom Wolfe et de Philip Roth, il faut dénoncer les fausses indignations. Il est facile de reconnaître ces dernières qui permettent à chacun de se donner bonne conscience à peu de frais. Les indignations idéologiques, provoquées et feintes, sont renforcées par la pression médiatique sous une forme collective et restent indifférentes au sort réel des hommes.
Ce sentiment ne révèle la dignité d'un être soumis à une injustice que s'il se dresse immédiatement, sans calcul. devant l'indignité infligée à une personne singulière. Les indignations collectives sont celles du ressentiment. La seule qui donne un sens à l'exigence de justice est celle, naturelle. qui, selon le mot de Bernanos, est "le cri spontané d'une conscience outragée par le scandale".
Dans une société victimaire vouée à la compassion collective. nous risquons de perdre le sens profond de l'indignation. C'est pourquoi. à la suite de Dostoïevski et de Nietzsche, mais aussi de Tom Wolfe et de Philip Roth, il faut dénoncer les fausses indignations. Il est facile de reconnaître ces dernières qui permettent à chacun de se donner bonne conscience à peu de frais. Les indignations idéologiques, provoquées et feintes, sont renforcées par la pression médiatique sous une forme collective et restent indifférentes au sort réel des hommes.
Ce sentiment ne révèle la dignité d'un être soumis à une injustice que s'il se dresse immédiatement, sans calcul. devant l'indignité infligée à une personne singulière. Les indignations collectives sont celles du ressentiment. La seule qui donne un sens à l'exigence de justice est celle, naturelle. qui, selon le mot de Bernanos, est "le cri spontané d'une conscience outragée par le scandale".
Camus analysait la révolte comme le sentiment qui assure la dignité de l'être humain. Parallèlement. l'indignation est le sentiment premier - à ce titre irréductible - qui révèle l'existence de la justice. On ne saurait s'indigner que devant une injustice réelle infligée à un être humain concret. L'indignation ignore les idées générales. seraient-elles généreuses, au profit des réalités singulières.
Dans une société victimaire vouée à la compassion collective. nous risquons de perdre le sens profond de l'indignation. C'est pourquoi. à la suite de Dostoïevski et de Nietzsche, mais aussi de Tom Wolfe et de Philip Roth, il faut dénoncer les fausses indignations. Il est facile de reconnaître ces dernières qui permettent à chacun de se donner bonne conscience à peu de frais. Les indignations idéologiques, provoquées et feintes, sont renforcées par la pression médiatique sous une forme collective et restent indifférentes au sort réel des hommes.
Ce sentiment ne révèle la dignité d'un être soumis à une injustice que s'il se dresse immédiatement, sans calcul. devant l'indignité infligée à une personne singulière. Les indignations collectives sont celles du ressentiment. La seule qui donne un sens à l'exigence de justice est celle, naturelle. qui, selon le mot de Bernanos, est "le cri spontané d'une conscience outragée par le scandale".
Dans une société victimaire vouée à la compassion collective. nous risquons de perdre le sens profond de l'indignation. C'est pourquoi. à la suite de Dostoïevski et de Nietzsche, mais aussi de Tom Wolfe et de Philip Roth, il faut dénoncer les fausses indignations. Il est facile de reconnaître ces dernières qui permettent à chacun de se donner bonne conscience à peu de frais. Les indignations idéologiques, provoquées et feintes, sont renforcées par la pression médiatique sous une forme collective et restent indifférentes au sort réel des hommes.
Ce sentiment ne révèle la dignité d'un être soumis à une injustice que s'il se dresse immédiatement, sans calcul. devant l'indignité infligée à une personne singulière. Les indignations collectives sont celles du ressentiment. La seule qui donne un sens à l'exigence de justice est celle, naturelle. qui, selon le mot de Bernanos, est "le cri spontané d'une conscience outragée par le scandale".