L'histoire économique globale
Par :Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages260
- PrésentationBroché
- Poids0.274 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,7 cm
- ISBN978-2-02-097598-8
- EAN9782020975988
- Date de parution15/10/2009
- CollectionEconomie humaine
- ÉditeurSeuil
Résumé
L'histoire économique n'est pas d'abord celle de l'Europe. La genèse de l'économie moderne est aussi orientale, comme le montre, bien avant notre Renaissance, la circulation afro-eurasienne des biens, des hommes et des techniques. Ce livre analyse les réseaux commerciaux asiatiques plurimillénaires, la technicité financière du monde musulman entre VIIIe et XIe siècle, le poids récurrent d'une Chine qui, la première, conçut à peu près toutes les techniques productives de base. Il cherche à comprendre les institutions de ces premiers échanges globaux, notamment les diasporas qui, après l'effondrement de l'empire romain, continuent d'animer les faibles échanges intra-européens sur un modèle pratiqué de longue date sur les routes de la soie. Notre eurocentrisme spontané n'en sort pas indemne: l'Europe est longtemps dépassée par l'Orient, en matière de PIB par tête, de croissance démographique, d'urbanisation, de techniques. Si l'histoire économique globale cherche à comprendre ces inégalités à travers le concept de "système-monde", elle est surtout confrontée à un paradoxe de taille: comment l'Europe, économiquement plus fruste, peut elle connaître cet essor spectaculaire à partir du XVIe siècle? C'est le défi que relève cet ouvrage en construisant pas à pas l'originalité du capitalisme européen, de fait largement fondé sur l'économie globale qui l'a précédé.
L'histoire économique n'est pas d'abord celle de l'Europe. La genèse de l'économie moderne est aussi orientale, comme le montre, bien avant notre Renaissance, la circulation afro-eurasienne des biens, des hommes et des techniques. Ce livre analyse les réseaux commerciaux asiatiques plurimillénaires, la technicité financière du monde musulman entre VIIIe et XIe siècle, le poids récurrent d'une Chine qui, la première, conçut à peu près toutes les techniques productives de base. Il cherche à comprendre les institutions de ces premiers échanges globaux, notamment les diasporas qui, après l'effondrement de l'empire romain, continuent d'animer les faibles échanges intra-européens sur un modèle pratiqué de longue date sur les routes de la soie. Notre eurocentrisme spontané n'en sort pas indemne: l'Europe est longtemps dépassée par l'Orient, en matière de PIB par tête, de croissance démographique, d'urbanisation, de techniques. Si l'histoire économique globale cherche à comprendre ces inégalités à travers le concept de "système-monde", elle est surtout confrontée à un paradoxe de taille: comment l'Europe, économiquement plus fruste, peut elle connaître cet essor spectaculaire à partir du XVIe siècle? C'est le défi que relève cet ouvrage en construisant pas à pas l'originalité du capitalisme européen, de fait largement fondé sur l'économie globale qui l'a précédé.