L'hippiphonie, l'argot du turf. Le vocabulaire des joueurs, lads, jockeys et entraîneurs de chevaux

Par : Léfanstouf

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages203
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.395 kg
  • Dimensions16,0 cm × 16,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-7058-0477-0
  • EAN9782705804770
  • Date de parution14/04/2010
  • CollectionLe cabinet de curiosités
  • ÉditeurHoray

Résumé

Dimanche, midi pile. Paisiblement accoudé au comptoir du PMU du quartier, vous entendez derrière vous un commentateur télévisé dire que dans le menu on a vite fait de trouver le veau qui tourne comme dans une assiette, mais que s'il est saucissonné, il n'a plus de jus quand les carottes sont cuites. Surtout, ajoute-t-il, il faut se méfier des salades quand les oignons ont tendance à trop faire le poireau après une viande dans le bouillon. Lorsque vous vous retournez, ce sont des images de gaillards en train de découper en rondelles de pauvres chevaux qui s'offrent à vous... Non, vous n'êtes pas en train de suivre une émission culinaire hippophage, mais branché sur Equidia et le journaliste fait l'analyse des courses de l'après-midi. Au même instant, depuis l'extérieur, vous parvient le son des cloches sonnant la fin de l'office. Sifflez d'un trait ce qui vous reste de bière et attrapez votre bible, on part à l'église et la messe est dite en latin... Priez pour que s'ouvre à vous le royaume de la Sainte Trinité (et dans l'ordre, si'ou plaît), amen ! Le système anglais d'organisation des courses de chevaux tel qu'on le connaît s'est implanté en France à la fin du XIXe siècle. Attirée par l'argent facile et le flambe, la faune des bas-fonds parisiens a rapidement investi la " Butte ", l'hippodrome d'Auteuil. Aux anglicismes techniques alors utilisés sur le turf se mélange la langue verte de la voyoucratie, pour donner cet argot spécifique aux courtines.
Dimanche, midi pile. Paisiblement accoudé au comptoir du PMU du quartier, vous entendez derrière vous un commentateur télévisé dire que dans le menu on a vite fait de trouver le veau qui tourne comme dans une assiette, mais que s'il est saucissonné, il n'a plus de jus quand les carottes sont cuites. Surtout, ajoute-t-il, il faut se méfier des salades quand les oignons ont tendance à trop faire le poireau après une viande dans le bouillon. Lorsque vous vous retournez, ce sont des images de gaillards en train de découper en rondelles de pauvres chevaux qui s'offrent à vous... Non, vous n'êtes pas en train de suivre une émission culinaire hippophage, mais branché sur Equidia et le journaliste fait l'analyse des courses de l'après-midi. Au même instant, depuis l'extérieur, vous parvient le son des cloches sonnant la fin de l'office. Sifflez d'un trait ce qui vous reste de bière et attrapez votre bible, on part à l'église et la messe est dite en latin... Priez pour que s'ouvre à vous le royaume de la Sainte Trinité (et dans l'ordre, si'ou plaît), amen ! Le système anglais d'organisation des courses de chevaux tel qu'on le connaît s'est implanté en France à la fin du XIXe siècle. Attirée par l'argent facile et le flambe, la faune des bas-fonds parisiens a rapidement investi la " Butte ", l'hippodrome d'Auteuil. Aux anglicismes techniques alors utilisés sur le turf se mélange la langue verte de la voyoucratie, pour donner cet argot spécifique aux courtines.