L'Explication Judicieuse. Petit Epitre De Jurisprudence Religieuse Selon Le Rite Hanefite
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- Nombre de pages316
- PrésentationBroché
- Poids0.505 kg
- Dimensions15,8 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
- ISBN2-908087-13-8
- EAN9782908087130
- Date de parution20/04/1999
- ÉditeurAlif
Résumé
On a fait remarquer que sur de nombreux plans, l'Islam présente un ensemble de quatre principes ou éléments se rapportant généralement à un cinquième terme constituant leur centre ou leur fondement : les quatre califes bien-guidés représentant le Prophète, les quatre "piliers" de la religion (prière, jeûne, pèlerinage, zakât) découlant de la profession de foi... et également, les quatre écoles orthodoxes de l'Islam sunnite qui différencient une Loi (Sharî'a) unique. Chacun des rites met donc en relief un aspect de cette Loi correspondant aux différents tempéraments et tendances qui se sont manifestés au cours des siècles parmi les peuples de l'Islam. Aussi ne saurait-on proclamer, comme d'aucuns le voudraient aujourd'hui, la "mort des écoles" et leur réunification sous la houlette d'un madhab unitaire qui n'a jamais existé que dans l'imagination de ses partisans. L'unité n'est pas l'uniformité et ce n'est certes pas en mettant tout le monde au pas d'un "nouvel ordre" islamiste que l'on obtiendra l'unisson. Des divergences ont été légitimées du vivant même de l'Envoyé de Dieu ; a fortiori se justifient-elles après la disparition de celui qui fut et demeure, dans l'esprit des musulmans, la seule référence incontestable. Car, ainsi que l'affirmait l'imâm Mâlik devant la tombe du Prophète : "Le seul à ne s'être jamais trompé repose désormais dans ce maqâm."
On a fait remarquer que sur de nombreux plans, l'Islam présente un ensemble de quatre principes ou éléments se rapportant généralement à un cinquième terme constituant leur centre ou leur fondement : les quatre califes bien-guidés représentant le Prophète, les quatre "piliers" de la religion (prière, jeûne, pèlerinage, zakât) découlant de la profession de foi... et également, les quatre écoles orthodoxes de l'Islam sunnite qui différencient une Loi (Sharî'a) unique. Chacun des rites met donc en relief un aspect de cette Loi correspondant aux différents tempéraments et tendances qui se sont manifestés au cours des siècles parmi les peuples de l'Islam. Aussi ne saurait-on proclamer, comme d'aucuns le voudraient aujourd'hui, la "mort des écoles" et leur réunification sous la houlette d'un madhab unitaire qui n'a jamais existé que dans l'imagination de ses partisans. L'unité n'est pas l'uniformité et ce n'est certes pas en mettant tout le monde au pas d'un "nouvel ordre" islamiste que l'on obtiendra l'unisson. Des divergences ont été légitimées du vivant même de l'Envoyé de Dieu ; a fortiori se justifient-elles après la disparition de celui qui fut et demeure, dans l'esprit des musulmans, la seule référence incontestable. Car, ainsi que l'affirmait l'imâm Mâlik devant la tombe du Prophète : "Le seul à ne s'être jamais trompé repose désormais dans ce maqâm."