L'explication en histoire

Par : Alain Boyer

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  • Nombre de pages288
  • PrésentationBroché
  • Poids0.45 kg
  • Dimensions16,0 cm × 20,1 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-85939-409-5
  • EAN9782859394097
  • Date de parution01/03/1995
  • CollectionOpuscules
  • ÉditeurPU du Septentrion

Résumé

A quelles conditions l'histoire peut-elle se présenter comme science ? Cette question critique n'a cessé de préoccuper les penseurs allemands du début du siècle, de Dilthey à Weber, et elle est au centre des travaux philosophiques de R. Aron. Moins connus en France sont les débats qui ont eut lieu sur ce point en langue anglaise de Collingwood à W. Dray, et de Hempel à Popper. C'est d'ailleurs autour d'une discussion des thèses de ce dernier que s'organise essentiellement le présent ouvrage, qui pourrait être considéré comme une introduction à la théorie poppérienne des sciences sociales.
Les problèmes épistémologiques de l'histoire sont en effet inséparables d'une conception générale des sciences sociales. L'analyse des conditions de l'explication historique conduit naturellement à une réflexion sur la question des "lois" présentes en histoire, sur celle de l'individualisme méthodologique et sur celle de la rationalité des agents. Renoncer à toute "philosophie de l'histoire" moniste et déterministe ne doit pas conduire à refuser toute intelligibilité aux processus socio-historiques.
De même, critiquer le positivisme au nom du comportement humain ("compréhensible") ne conduit pas nécessairement à renoncer à tout idéal de l'unité (méthodologique) des sciences. Plus généralement, il s'agit de dépasser l'opposition stérile de ces deux erreurs symétriques, le scientisme et l'irrationalisme.
A quelles conditions l'histoire peut-elle se présenter comme science ? Cette question critique n'a cessé de préoccuper les penseurs allemands du début du siècle, de Dilthey à Weber, et elle est au centre des travaux philosophiques de R. Aron. Moins connus en France sont les débats qui ont eut lieu sur ce point en langue anglaise de Collingwood à W. Dray, et de Hempel à Popper. C'est d'ailleurs autour d'une discussion des thèses de ce dernier que s'organise essentiellement le présent ouvrage, qui pourrait être considéré comme une introduction à la théorie poppérienne des sciences sociales.
Les problèmes épistémologiques de l'histoire sont en effet inséparables d'une conception générale des sciences sociales. L'analyse des conditions de l'explication historique conduit naturellement à une réflexion sur la question des "lois" présentes en histoire, sur celle de l'individualisme méthodologique et sur celle de la rationalité des agents. Renoncer à toute "philosophie de l'histoire" moniste et déterministe ne doit pas conduire à refuser toute intelligibilité aux processus socio-historiques.
De même, critiquer le positivisme au nom du comportement humain ("compréhensible") ne conduit pas nécessairement à renoncer à tout idéal de l'unité (méthodologique) des sciences. Plus généralement, il s'agit de dépasser l'opposition stérile de ces deux erreurs symétriques, le scientisme et l'irrationalisme.