L'expérience chez Aristote

Par : Michel Siggen

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  • Nombre de pages473
  • PrésentationBroché
  • Poids1.8 kg
  • Dimensions22,0 cm × 15,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN3-906767-62-0
  • EAN9783906767628
  • Date de parution01/01/2005
  • ÉditeurPeter Lang

Résumé

Par une analyse proprement philosophique, cet ouvrage se donne pour objectif de préciser la nature et la place de l'expérience dans l'épistémologie d'Aristote. Pour mener à bien cette entreprise, l'auteur a considéré la conception d'ensemble du savoir selon le Stagirite. Afin d'établir la nature de l'expérience, les différents degrés de perfection de la connaissance animale sont exposés : la sensibilité tactile, la prudence instinctive, l'apprentissage ; par analogie, l'auteur se penche ensuite sur les différents degrés de perfection de la connaissance humaine à travers l'expérience (empeiria), l'art et la science, la sagesse.
Pour décrire précisément le processus complexe de la formation de l'empeiria aristotélicienne, il étudie dans un second temps la nature de l'intellect humain et ses habitus, ainsi que le mode de connaissance des premiers principes des sciences. Une des originalités de cette étude réside dans le fait que pour mieux comprendre les sources, tout en adhérant à la perspective réaliste, l'auteur a non seulement recouru aux anciens commentateurs grecs, mais aussi aux grands commentateurs médiévaux, injustement ignorés dans les études actuelles.
Par une analyse proprement philosophique, cet ouvrage se donne pour objectif de préciser la nature et la place de l'expérience dans l'épistémologie d'Aristote. Pour mener à bien cette entreprise, l'auteur a considéré la conception d'ensemble du savoir selon le Stagirite. Afin d'établir la nature de l'expérience, les différents degrés de perfection de la connaissance animale sont exposés : la sensibilité tactile, la prudence instinctive, l'apprentissage ; par analogie, l'auteur se penche ensuite sur les différents degrés de perfection de la connaissance humaine à travers l'expérience (empeiria), l'art et la science, la sagesse.
Pour décrire précisément le processus complexe de la formation de l'empeiria aristotélicienne, il étudie dans un second temps la nature de l'intellect humain et ses habitus, ainsi que le mode de connaissance des premiers principes des sciences. Une des originalités de cette étude réside dans le fait que pour mieux comprendre les sources, tout en adhérant à la perspective réaliste, l'auteur a non seulement recouru aux anciens commentateurs grecs, mais aussi aux grands commentateurs médiévaux, injustement ignorés dans les études actuelles.