L'Existence juive dans l'œuvre de Panaït Istrati

Par : David Seidmann

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  • Nombre de pages120
  • PrésentationBroché
  • Poids0.232 kg
  • Dimensions16,5 cm × 27,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN2-7078-1040-1
  • EAN9782707810403
  • Date de parution01/01/1984
  • ÉditeurNIZET

Résumé

Le grand écrivain roumain de langue française, Panaït Istrati (1884-1935), dont les chefs-d'oeuvre ne furent connus en France qu'à partir des années 1960, et en Roumanie qu'à partir de 1990, fut longtemps - notamment par la propagande des communistes soviétiques - considéré comme antisémite. En même temps, ou en parallèle de ce courant diffamatoire, Istrati était souvent rangé parmi les écrivains israélites : il est vrai que des récits comme Isaac ou Méditerranée, très juifs dans leur esprit et leur poétique, expliquent en partie cette assimilation.
David Seidmann livre ici une mise au point définitive. Panaït Istrati n'était absolument pas juif (ni par ses ascendances, ni par ses obédiences) et nullement antisémite. Il avait, pour la pensée juive, une inclination presque naturelle, ce dont put témoigner l'écrivain Isaac Horowitz, qui fut l'un de ses amis les plus chers à son coeur. "Aujourd'hui, conclut David Seidmann, on n'a plus de peine à convaincre qui que ce soit qu'Istrati est resté ami des Juifs jusqu'à sa mort.
Mais même s'il était devenu antisémite, il faudrait l'oublier et se rappeler toujours qu'en 1927, six ans avant l'avènement du nazisme et douze ans avant la deuxième guerre mondiale, il a écrit cette inoubliable lettre à Jéhouda où il recommande aux Juifs de ne pas se réfugier dans l'étude de la Thora dans l'adversité, mais de prendre enfin en main leur propre défense".
Le grand écrivain roumain de langue française, Panaït Istrati (1884-1935), dont les chefs-d'oeuvre ne furent connus en France qu'à partir des années 1960, et en Roumanie qu'à partir de 1990, fut longtemps - notamment par la propagande des communistes soviétiques - considéré comme antisémite. En même temps, ou en parallèle de ce courant diffamatoire, Istrati était souvent rangé parmi les écrivains israélites : il est vrai que des récits comme Isaac ou Méditerranée, très juifs dans leur esprit et leur poétique, expliquent en partie cette assimilation.
David Seidmann livre ici une mise au point définitive. Panaït Istrati n'était absolument pas juif (ni par ses ascendances, ni par ses obédiences) et nullement antisémite. Il avait, pour la pensée juive, une inclination presque naturelle, ce dont put témoigner l'écrivain Isaac Horowitz, qui fut l'un de ses amis les plus chers à son coeur. "Aujourd'hui, conclut David Seidmann, on n'a plus de peine à convaincre qui que ce soit qu'Istrati est resté ami des Juifs jusqu'à sa mort.
Mais même s'il était devenu antisémite, il faudrait l'oublier et se rappeler toujours qu'en 1927, six ans avant l'avènement du nazisme et douze ans avant la deuxième guerre mondiale, il a écrit cette inoubliable lettre à Jéhouda où il recommande aux Juifs de ne pas se réfugier dans l'étude de la Thora dans l'adversité, mais de prendre enfin en main leur propre défense".