L'Europe à l'époque moderne. Origines, utopies et réalités de l'idée d'Europe XVIème-XVIIIème siècle

Par : Jean-Pierre Bois
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Nombre de pages352
  • PrésentationBroché
  • Poids0.685 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-200-01685-9
  • EAN9782200016852
  • Date de parution22/01/1999
  • CollectionU. Histoire contemporaine
  • ÉditeurArmand Colin

Résumé

L'Europe moderne renonçant à la vieille idée de monarchie universelle, pontificale ou impériale, naît au temps des fractures religieuses, politique et militaires qui accompagnent l'apparition des monarchies nationales. La réflexion sur l'idée d'Europe est alors renvoyée à l'abstraction. Mais si, du modèle utopique de Thomas More au projet de paix perpétuelle de l'abbé de Saint-Pierre, les chimères ne manquent pas - Sully ou Henri IV, Emeric Crucé, Comenius, Leibniz ou William Penn - elles posent déjà la vraie question du fédéralisme et des institutions supranationales. En même temps, se développent une pensée juridique issue de Grotius et l'aspiration cosmopolite à une fraternité universelle. Non sans pragmatisme, une diplomatie de plus en plus structurée et active impose, au gré des congrès qui, à partir de 1648, rythment les grandes guerres européennes, une forme d'accord entre puissances, première ébauche d'une Europe qui récuse l'unité par la conquête tentée par la France révolutionnaire, puis impériale, au profit d'une entente négociée dont les institutions restent encore à mettre en œuvre en 1815.
L'Europe moderne renonçant à la vieille idée de monarchie universelle, pontificale ou impériale, naît au temps des fractures religieuses, politique et militaires qui accompagnent l'apparition des monarchies nationales. La réflexion sur l'idée d'Europe est alors renvoyée à l'abstraction. Mais si, du modèle utopique de Thomas More au projet de paix perpétuelle de l'abbé de Saint-Pierre, les chimères ne manquent pas - Sully ou Henri IV, Emeric Crucé, Comenius, Leibniz ou William Penn - elles posent déjà la vraie question du fédéralisme et des institutions supranationales. En même temps, se développent une pensée juridique issue de Grotius et l'aspiration cosmopolite à une fraternité universelle. Non sans pragmatisme, une diplomatie de plus en plus structurée et active impose, au gré des congrès qui, à partir de 1648, rythment les grandes guerres européennes, une forme d'accord entre puissances, première ébauche d'une Europe qui récuse l'unité par la conquête tentée par la France révolutionnaire, puis impériale, au profit d'une entente négociée dont les institutions restent encore à mettre en œuvre en 1815.