L'être et le non-être selon Thomas d'Aquin
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- Nombre de pages368
- PrésentationBroché
- Poids0.505 kg
- Dimensions15,2 cm × 22,1 cm × 1,9 cm
- ISBN2-7403-0588-5
- EAN9782740305881
- Date de parution05/01/1999
- CollectionCroire et savoir
- ÉditeurPierre Téqui (Editions)
Résumé
Cet ouvrage est le fruit d'une relecture de l'œuvre de Thomas d'Aquin par delà diverses strates interprétatives qui en ont parfois déformé la portée philosophique. Du De Veritate au commentaire des Métaphysiques d'Aristote, c'est la pensée d'un métaphysicien original et vigoureux qui nous est présentée dans sa genèse et jusqu'à sa pleine maturité.
Eloigné de toute fascination de l'identique, l'Aquinate ne discerne l'être que dans la multiplicité des êtres où l'un n'est pas l'autre. A la différence de ce qu'opérera la dialectique hégélienne, il ne concède aucune fécondité auto-fondatrice à la négation. Mais il rattache son importante fonction rationnelle à la finitude des existants, à leur unité et à leur unicité.
Une philosophie de la transgression ou de l'excès, se voulant post-métaphysique, semble se chercher aujourd'hui. Méconnaissant la véritable médiation du fini, regardant le non-être comme l'autre de l'être, elle aboutit à confondre transcendance et passage à la limite dans le Rien. Pierre-Ceslas Courtès montre comment la métaphysique de Thomas d'Aquin, loin d'être une forme de métaphyphique de l'identité, donne la primauté au principe de non-contradiction par respect des étants finis et de leur polyvalence, et parce que, ultimement, la contingence des existants en appelle à l'absolue transcendance d'une Cause créatrice.
Ce maître-livre ne se contente donc pas de venir à son heure. Il marquera en outre profondément et durablement les études thomistes.
Cet ouvrage est le fruit d'une relecture de l'œuvre de Thomas d'Aquin par delà diverses strates interprétatives qui en ont parfois déformé la portée philosophique. Du De Veritate au commentaire des Métaphysiques d'Aristote, c'est la pensée d'un métaphysicien original et vigoureux qui nous est présentée dans sa genèse et jusqu'à sa pleine maturité.
Eloigné de toute fascination de l'identique, l'Aquinate ne discerne l'être que dans la multiplicité des êtres où l'un n'est pas l'autre. A la différence de ce qu'opérera la dialectique hégélienne, il ne concède aucune fécondité auto-fondatrice à la négation. Mais il rattache son importante fonction rationnelle à la finitude des existants, à leur unité et à leur unicité.
Une philosophie de la transgression ou de l'excès, se voulant post-métaphysique, semble se chercher aujourd'hui. Méconnaissant la véritable médiation du fini, regardant le non-être comme l'autre de l'être, elle aboutit à confondre transcendance et passage à la limite dans le Rien. Pierre-Ceslas Courtès montre comment la métaphysique de Thomas d'Aquin, loin d'être une forme de métaphyphique de l'identité, donne la primauté au principe de non-contradiction par respect des étants finis et de leur polyvalence, et parce que, ultimement, la contingence des existants en appelle à l'absolue transcendance d'une Cause créatrice.
Ce maître-livre ne se contente donc pas de venir à son heure. Il marquera en outre profondément et durablement les études thomistes.