Les parents sont ce qu'ils sont, on combine avec. Ici, ils sont sourds, foutraques, désaxés. Ils mènent des vies à la marge, des vies qui isolent. Des vies qui explosent. Alors la langue prend tout son sens, les mots comme la musique sont runiques, précieux.
De ses errances de Basilicate à Brooklyn, de Londres à Calcutta, l’Étrangère dessine une cartographie d'exil, d'exils au pluriel, être étranger par tous les temps quel que soit l'ailleurs.
C'est l'histoire d'une rencontre qui cherche à avoir lieu, la rencontre avec soi. Parce qu'on sent bien que le bonheur est un motif dur à accéder. Parce qu'avoir grandi ne vaut pas guérison.
L’Étrangère est l'autoportrait d'une jeune femme en fuite, plein de sensibilité, de créativité et d'illuminations.
Et ce qui frappe le plus dans tout ça, c'est l'écriture, la langue. C'est une claque à elle-seule. Taillée bancale comme une vie. A la fois désarmante et naïve qui agit comme un charme un peu maladroit, un peu exotique. A la fois trouble comme une pommade dont on ne saurait quel mal elle peut soigner. Les phrases sont superbes. La musique est partout.
Tendre, dur et drôle, un très beau roman d'une intelligence profonde, une merveille qui fait la part belle à la réflexion, que l'on parle du monde, des parents ou de soi-même.
Les parents sont ce qu'ils sont, on combine avec. Ici, ils sont sourds, foutraques, désaxés. Ils mènent des vies à la marge, des vies qui isolent. Des vies qui explosent. Alors la langue prend tout son sens, les mots comme la musique sont runiques, précieux.
De ses errances de Basilicate à Brooklyn, de Londres à Calcutta, l’Étrangère dessine une cartographie d'exil, d'exils au pluriel, être étranger par tous les temps quel que soit l'ailleurs.
C'est l'histoire d'une rencontre qui cherche à avoir lieu, la rencontre avec soi. Parce qu'on sent bien que le bonheur est un motif dur à accéder. Parce qu'avoir grandi ne vaut pas guérison.
L’Étrangère est l'autoportrait d'une jeune femme en fuite, plein de sensibilité, de créativité et d'illuminations.
Et ce qui frappe le plus dans tout ça, c'est l'écriture, la langue. C'est une claque à elle-seule. Taillée bancale comme une vie. A la fois désarmante et naïve qui agit comme un charme un peu maladroit, un peu exotique. A la fois trouble comme une pommade dont on ne saurait quel mal elle peut soigner. Les phrases sont superbes. La musique est partout.
Tendre, dur et drôle, un très beau roman d'une intelligence profonde, une merveille qui fait la part belle à la réflexion, que l'on parle du monde, des parents ou de soi-même.