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- Nombre de pages142
- PrésentationRelié
- FormatAlbum
- Poids1.02 kg
- Dimensions23,9 cm × 32,0 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-07-513516-0
- EAN9782075135160
- Date de parution25/09/2019
- CollectionFétiche
- ÉditeurGallimard BD
- Auteur adaptéAlbert Camus
Résumé
Nouvelle édition augmentée
Nouvelle édition augmentée
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
4.2/5

5/5
“ Une magnifique adaptation ”
Réalisée à l’occasion du centenaire de la naissance de Camus, Jacques Ferrandez nous livre une adaptation BD fidèle et réussie de « L’Etranger ». Les dessins délicats de Ferrandez nous plongent dans la vie du jeune Meursault, étranger sur différents plans : tout d’abord parce qu’il est un Français résidant à Alger mais aussi étranger à lui-même, puisqu’il est un homme infiniment seul et sans repères. Une très jolie manière de (re)découvrir le classique de Camus !
Réalisée à l’occasion du centenaire de la naissance de Camus, Jacques Ferrandez nous livre une adaptation BD fidèle et réussie de « L’Etranger ». Les dessins délicats de Ferrandez nous plongent dans la vie du jeune Meursault, étranger sur différents plans : tout d’abord parce qu’il est un Français résidant à Alger mais aussi étranger à lui-même, puisqu’il est un homme infiniment seul et sans repères. Une très jolie manière de (re)découvrir le classique de Camus !
- classique
- émotion
- bande dessinée
- Albert Camus

4/5
“ Très bonne adaptation ”
J’ai lu le roman de Camus, il y a bien longtemps, à l’époque du lycée. Il me reste en mémoire cette première phrase célèbre:
" Aujourd’hui, maman est morte"
Phrase qui symbolise toute l’indifférence de cet homme, Meursault face aux aléas de la vie. Sa mère meurt, il ne sait pas si il a du chagrin. Sa fiancée le demande en mariage, il ne sait pas si il l’aime. Il est en prison, il ne sait pas si il regrette ou a peur.
Ses actes sont la résultante de croisements avec certaines personnes comme Raymond, le voyou ou cet arabe qui lui veut du mal.
La justice tente de trouver une cohérence et voit en l’absence de chagrin face au décès de sa mère un comportement humain anormal qui plaidera en faveur de sa culpabilité.
La seule certitude de Meursault est qu’il hait Dieu et qu’il ira inévitablement vers la mort.
J’ai lu la bande dessinée et le roman en parallèle ce qui me permet d’assurer que Jacques Ferrandez respecte profondément l’œuvre de Camus. Seuls quelques états descriptifs sont rendus dans les images, ce qui est l’avantage d’une bande dessinée. Cette lecture parallèle me fait constater que le risque d’une BD aussi littéraire est de moins faire attention aux images, ce qui est dommage car elles contiennent une réelle valeur ajoutée.
L’auteur fait ressortir dans ses images le climat étouffant de l’Algérie, cette chaleur insupportable signalée dans le roman. Les couleurs de base sont dans le marron sable, peu agressives et respectueuses du lieu.
Meursault est représenté en homme jeune, aux traits de jeune premier. Jacques Ferrandez dit dans une interview " J’ai pensé à James Dean ou Gérard Philippe pour créer mon héros." Il précise aussi s’être inspiré de figures proches de Camus pour faire le portrait de personnages du tribunal.
Adapter des romans classiques en BD est une bonne chose pour faire connaître ces œuvres aux plus jeunes. Bien sûr, il est toujours préférable de lire l’original mais il vaut mieux que nos adolescents lisent une BD plutôt que de ne rien lire.
J’ai lu le roman de Camus, il y a bien longtemps, à l’époque du lycée. Il me reste en mémoire cette première phrase célèbre:
" Aujourd’hui, maman est morte"
Phrase qui symbolise toute l’indifférence de cet homme, Meursault face aux aléas de la vie. Sa mère meurt, il ne sait pas si il a du chagrin. Sa fiancée le demande en mariage, il ne sait pas si il l’aime. Il est en prison, il ne sait pas si il regrette ou a peur.
Ses actes sont la résultante de croisements avec certaines personnes comme Raymond, le voyou ou cet arabe qui lui veut du mal.
La justice tente de trouver une cohérence et voit en l’absence de chagrin face au décès de sa mère un comportement humain anormal qui plaidera en faveur de sa culpabilité.
La seule certitude de Meursault est qu’il hait Dieu et qu’il ira inévitablement vers la mort.
J’ai lu la bande dessinée et le roman en parallèle ce qui me permet d’assurer que Jacques Ferrandez respecte profondément l’œuvre de Camus. Seuls quelques états descriptifs sont rendus dans les images, ce qui est l’avantage d’une bande dessinée. Cette lecture parallèle me fait constater que le risque d’une BD aussi littéraire est de moins faire attention aux images, ce qui est dommage car elles contiennent une réelle valeur ajoutée.
L’auteur fait ressortir dans ses images le climat étouffant de l’Algérie, cette chaleur insupportable signalée dans le roman. Les couleurs de base sont dans le marron sable, peu agressives et respectueuses du lieu.
Meursault est représenté en homme jeune, aux traits de jeune premier. Jacques Ferrandez dit dans une interview " J’ai pensé à James Dean ou Gérard Philippe pour créer mon héros." Il précise aussi s’être inspiré de figures proches de Camus pour faire le portrait de personnages du tribunal.
Adapter des romans classiques en BD est une bonne chose pour faire connaître ces œuvres aux plus jeunes. Bien sûr, il est toujours préférable de lire l’original mais il vaut mieux que nos adolescents lisent une BD plutôt que de ne rien lire.
- algérie
- Meursalt

5/5
“ Relire L'Etranger ”
Souvenir de lycée, L'Etranger avait glissé sur moi sans laisser de trace majeure, il me semble. Lu trop tôt, peut-être, ou dans un cadre trop bien défini, dans un objectif trop précis, je n'avais pas saisi la profondeur du texte. Aujourd'hui, à un âge "mûr", je suis touchée par le personnage de Meursault. Il m'effraye parce qu'il représente une absence au monde et à soi-même angoissante. Est-il possible d'abriter dans son être un si grand vide, une absence totale d'humanité? N'ai-je pas moi-même à certains moments de ma vie connu cet état terrifiant? Comment lutter contre? En relisant L'Etranger, pour commencer...
Souvenir de lycée, L'Etranger avait glissé sur moi sans laisser de trace majeure, il me semble. Lu trop tôt, peut-être, ou dans un cadre trop bien défini, dans un objectif trop précis, je n'avais pas saisi la profondeur du texte. Aujourd'hui, à un âge "mûr", je suis touchée par le personnage de Meursault. Il m'effraye parce qu'il représente une absence au monde et à soi-même angoissante. Est-il possible d'abriter dans son être un si grand vide, une absence totale d'humanité? N'ai-je pas moi-même à certains moments de ma vie connu cet état terrifiant? Comment lutter contre? En relisant L'Etranger, pour commencer...
A propos de Jacques Ferrandez

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