L'état actionnaire

Par : Anémone Cartier-Bresson

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  • Nombre de pages495
  • PrésentationBroché
  • Poids0.719 kg
  • Dimensions24,0 cm × 16,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-275-03476-8
  • EAN9782275034768
  • Date de parution01/01/2010
  • CollectionBibliothèque de Droit Public
  • ÉditeurLGDJ

Résumé

L'Etat actionnaire n'appartient pas encore au passé. Paradoxalement, c'est dans un contexte de réduction du secteur public que le sujet a connu, ces dernières années, un véritable renouveau. Cette étude s'attache à apprécier dans quelle mesure les qualités d'Etat et d'actionnaire parviennent à se concilier et en quoi l'Etat se distingue des actionnaires privés " ordinaires Elle montre comment il s'approprie, en les adaptant à ses besoins, les mécanismes de la société de capitaux. Elle révèle qu'il joue moins naturellement le rôle d'un actionnaire soucieux de rentabiliser ses investissements, d'où une multiplication de règles visant à l'y contraindre. Cet encadrement croissant tend à améliorer l'efficacité de l'Etat actionnaire, en rapprochant son comportement de celui d'un actionnaire privé. Il réduit en même temps la possibilité de poursuivre de façon discrétionnaire les finalités d'intérêt général pouvant motiver l'appropriation étatique du capital d'entreprises. Plus largement, l'étude illustre la manière dont l'Etat utilise des techniques du droit commun pour intervenir dans l'économie et les interactions qui en résultent. Cette question est renouvelée par l'émergence de règles, en particulier celles du droit de la concurrence, qui le poussent à mieux définir ses différents rôles.
L'Etat actionnaire n'appartient pas encore au passé. Paradoxalement, c'est dans un contexte de réduction du secteur public que le sujet a connu, ces dernières années, un véritable renouveau. Cette étude s'attache à apprécier dans quelle mesure les qualités d'Etat et d'actionnaire parviennent à se concilier et en quoi l'Etat se distingue des actionnaires privés " ordinaires Elle montre comment il s'approprie, en les adaptant à ses besoins, les mécanismes de la société de capitaux. Elle révèle qu'il joue moins naturellement le rôle d'un actionnaire soucieux de rentabiliser ses investissements, d'où une multiplication de règles visant à l'y contraindre. Cet encadrement croissant tend à améliorer l'efficacité de l'Etat actionnaire, en rapprochant son comportement de celui d'un actionnaire privé. Il réduit en même temps la possibilité de poursuivre de façon discrétionnaire les finalités d'intérêt général pouvant motiver l'appropriation étatique du capital d'entreprises. Plus largement, l'étude illustre la manière dont l'Etat utilise des techniques du droit commun pour intervenir dans l'économie et les interactions qui en résultent. Cette question est renouvelée par l'émergence de règles, en particulier celles du droit de la concurrence, qui le poussent à mieux définir ses différents rôles.