L'Esprit de mes pères

Par : Patricio Pron

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  • Nombre de pages206
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions14,5 cm × 22,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-08-125680-4
  • EAN9782081256804
  • Date de parution25/08/2012
  • ÉditeurFlammarion
  • TraducteurClaude Bleton

Résumé

Au chevet de son père mourant, un jeune écrivain argentin découvre que son père nourrit depuis des années une véritable obsession pour un homme assassiné dans de mystérieuses circonstances en 2008. Sans le vouloir, il se lance sur les traces de son histoire familiale en cherchant à comprendre pourquoi son père traquait le moindre indice concernant ce fait divers. D'une écriture incisive, presque chirurgicale à la façon d'un Truman Capote, Patricio Pron met en scène les malaises d'une société argentine toujours malade de son passé.
Ce n'est plus son histoire ni celle de son père qu'il raconte mais la douleur de toute une génération d'enfants en attente de réponses, si douloureuses soient-elles.
Au chevet de son père mourant, un jeune écrivain argentin découvre que son père nourrit depuis des années une véritable obsession pour un homme assassiné dans de mystérieuses circonstances en 2008. Sans le vouloir, il se lance sur les traces de son histoire familiale en cherchant à comprendre pourquoi son père traquait le moindre indice concernant ce fait divers. D'une écriture incisive, presque chirurgicale à la façon d'un Truman Capote, Patricio Pron met en scène les malaises d'une société argentine toujours malade de son passé.
Ce n'est plus son histoire ni celle de son père qu'il raconte mais la douleur de toute une génération d'enfants en attente de réponses, si douloureuses soient-elles.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Enfance sous dictature argentine
La littérature argentine connaît un essor dans l’édition français et l’on peut découvrir de nombreux auteurs et styles littéraires. De nouveaux jeunes auteurs sont actuellement traduits et nous pouvons ainsi découvert une littérature argentine variée. Cette nouvelle génération écrit sur leur vie et en particulier leur enfance et souvent sur la fin des idéaux de leurs parents. Ces romans abordent le sujet des questionnements individuels et intimes face à l’Histoire avec un grand H, des histoires personnelles, quotidiennes, intimes sous les dictatures latino américaines. Ce roman de Patricio Pron nous fait écho aussi face à l’actualité très récente, avec la tenue actuelle de procès sur ces périodes troubles de la société argentine. Bien sûr, tout le monde a entendu parler des femmes de la Place de Mai, ces femmes, mères, épouses, sœurs se rassemblaient et se rassemblent périodiquement sur la fameuse place pour enfin savoir où sont passés de nombreux disparus sous la dictature. Mais il y a aussi maintenant une littérature sur ceux qui n’ont pas disparu et qui ont vécu, dans la clandestinité ou pas d’ailleurs, sous ces dictatures. Les enfants de cette époque ont grandi et prennent la plume pour narrer leur quotidien d’enfant. Ils tentent de comprendre, de déchiffrer certains comportements de la vie quotidienne, ils essaient de comprendre certains comportements de leurs parents, certains non dits de ces êtres qui vivaient dans la déception et l’échec de leurs idéaux sociaux et politiques. Patricio Pron a écrit un livre intime et personnel. Le narrateur vit en Allemagne et est atteint d’amnésie. Il doit rentrer à Buenos Aires car son père est à l’hôpital et toute la famille est à son chevet. Le passé de ses parents et les souvenirs de son enfance vont alors resurgir. J’ai beaucoup aimé les questionnements de l’auteur-narrateur et surtout les petits détails de la vie quotidienne qui lui reviennent en mémoire et qui explique les sentiments de ses parents. Par exemple, avant de partir à l’école tous les matins, le père sortait en premier, faisait démarrer la voiture, puis les enfants le rejoignaient. Les enfants pensaient que c’était une simple lubie du père alors que c’était une mesure de prudence, car journaliste, il avait toujours des menaces et une bombe aurait pu se trouver sous la voiture, un matin. Ces « petits détails » de la vie quotidienne et de la préservation relative apportée aux enfants nous fait ressentir de façon subtile, le climat difficile de la vie sous une dictature militaire, que l’on soit clandestin ou qu’on essaie d’être un citoyen lambda. Ce livre est aussi un hommage au père et à son histoire, même si celui-ci ne l’a jamais raconté à son fils. Avec des chapitres dignes d’un roman policier, on va apprendre à connaître le passé militant de ce père et la vie de cette famille pendant la dictature. Un beau livre sur l’Histoire à traves des histoires personnelles et intimes.
La littérature argentine connaît un essor dans l’édition français et l’on peut découvrir de nombreux auteurs et styles littéraires. De nouveaux jeunes auteurs sont actuellement traduits et nous pouvons ainsi découvert une littérature argentine variée. Cette nouvelle génération écrit sur leur vie et en particulier leur enfance et souvent sur la fin des idéaux de leurs parents. Ces romans abordent le sujet des questionnements individuels et intimes face à l’Histoire avec un grand H, des histoires personnelles, quotidiennes, intimes sous les dictatures latino américaines. Ce roman de Patricio Pron nous fait écho aussi face à l’actualité très récente, avec la tenue actuelle de procès sur ces périodes troubles de la société argentine. Bien sûr, tout le monde a entendu parler des femmes de la Place de Mai, ces femmes, mères, épouses, sœurs se rassemblaient et se rassemblent périodiquement sur la fameuse place pour enfin savoir où sont passés de nombreux disparus sous la dictature. Mais il y a aussi maintenant une littérature sur ceux qui n’ont pas disparu et qui ont vécu, dans la clandestinité ou pas d’ailleurs, sous ces dictatures. Les enfants de cette époque ont grandi et prennent la plume pour narrer leur quotidien d’enfant. Ils tentent de comprendre, de déchiffrer certains comportements de la vie quotidienne, ils essaient de comprendre certains comportements de leurs parents, certains non dits de ces êtres qui vivaient dans la déception et l’échec de leurs idéaux sociaux et politiques. Patricio Pron a écrit un livre intime et personnel. Le narrateur vit en Allemagne et est atteint d’amnésie. Il doit rentrer à Buenos Aires car son père est à l’hôpital et toute la famille est à son chevet. Le passé de ses parents et les souvenirs de son enfance vont alors resurgir. J’ai beaucoup aimé les questionnements de l’auteur-narrateur et surtout les petits détails de la vie quotidienne qui lui reviennent en mémoire et qui explique les sentiments de ses parents. Par exemple, avant de partir à l’école tous les matins, le père sortait en premier, faisait démarrer la voiture, puis les enfants le rejoignaient. Les enfants pensaient que c’était une simple lubie du père alors que c’était une mesure de prudence, car journaliste, il avait toujours des menaces et une bombe aurait pu se trouver sous la voiture, un matin. Ces « petits détails » de la vie quotidienne et de la préservation relative apportée aux enfants nous fait ressentir de façon subtile, le climat difficile de la vie sous une dictature militaire, que l’on soit clandestin ou qu’on essaie d’être un citoyen lambda. Ce livre est aussi un hommage au père et à son histoire, même si celui-ci ne l’a jamais raconté à son fils. Avec des chapitres dignes d’un roman policier, on va apprendre à connaître le passé militant de ce père et la vie de cette famille pendant la dictature. Un beau livre sur l’Histoire à traves des histoires personnelles et intimes.
Roman qui se veut novateur mais raté
Résidant depuis huit ans en Allemagne, le narrateur de cette histoire, écrivain argentin exilé, doit retourner dans son pays au chevet de son père gravement malade. Il découvre qu'avant sa maladie, son journaliste de père s'était intéressé de très près au meurtre d'un brave type du village où il habite. De fil en aiguille, il va prendre conscience du passé militant de sa famille et de l'importance de le transmettre. A partir d'un sujet qui évoque la dictature argentine et ses milliers de disparus, Patricio Pron choisit une narration un peu déconcertante. L'enquête sur laquelle s'est penché son père nous est rapportée avec une succession de rapports de police, bruts, avec fautes de frappe, de syntaxe et n'est pas vraiment palpitante. Le narrateur, en plus, passablement médicamenté pour dépression, fait une fixette sur les listes en tout genre qu'il place tout au long du récit. Et ce n'est que vers la fin que sont évoqués les combats de ses parents contre la dictature militaire avec sincérité mais avec aussi une profusion de détails et de sigles sur des sous groupuscules révolutionnaires un soupçon barbante. Narration en berne, pas d'émotion ou si peu, personnages à peine effleurés donnent au final un texte décalé et ennuyeux.
Résidant depuis huit ans en Allemagne, le narrateur de cette histoire, écrivain argentin exilé, doit retourner dans son pays au chevet de son père gravement malade. Il découvre qu'avant sa maladie, son journaliste de père s'était intéressé de très près au meurtre d'un brave type du village où il habite. De fil en aiguille, il va prendre conscience du passé militant de sa famille et de l'importance de le transmettre. A partir d'un sujet qui évoque la dictature argentine et ses milliers de disparus, Patricio Pron choisit une narration un peu déconcertante. L'enquête sur laquelle s'est penché son père nous est rapportée avec une succession de rapports de police, bruts, avec fautes de frappe, de syntaxe et n'est pas vraiment palpitante. Le narrateur, en plus, passablement médicamenté pour dépression, fait une fixette sur les listes en tout genre qu'il place tout au long du récit. Et ce n'est que vers la fin que sont évoqués les combats de ses parents contre la dictature militaire avec sincérité mais avec aussi une profusion de détails et de sigles sur des sous groupuscules révolutionnaires un soupçon barbante. Narration en berne, pas d'émotion ou si peu, personnages à peine effleurés donnent au final un texte décalé et ennuyeux.
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