Il y a un mystère Genka. Décembre 1961 : les éditions Julliard publient le premier roman d'un jeune auteur de 24 ans. Marcel Jouhandeau préface le livre. Cocteau lui décerne le prix Enfants terribles. Les critiques littéraires saluent la naissance d'un véritable écrivain.
Juillet 1962 : au nom de la protection des mineurs, le ministère de l'Intérieur interdit L'Epi monstre. L'interdiction est étendue aux traductions à l'étranger, alors même qu'en Italie Feltrinelli se proposait de le publier dans une traduction de Pasolini...
Pourquoi cette censure ? Parce que ce roman raconte turpitudes et caranges de l'amour humain. Un père, bourgeois déclassé, et ses deux filles, tous trois plongés dans la bouse campagnarde, en milieu d'une population d'ivrognes... Et ce père, Morfay, aime sa fille, Marceline...
Que nous dit Genka dans ce roman violent et pudique, et nullement obscène ? Que là où il y a famille, il y a une structure porteuse de crime, d'inceste, de viol, de folie, de mort.... C'est cette vérité, d'habitude refoulée, qui a déclenché l'interdiction du ministère de l'Intérieur.
Il y a un mystère Genka. Décembre 1961 : les éditions Julliard publient le premier roman d'un jeune auteur de 24 ans. Marcel Jouhandeau préface le livre. Cocteau lui décerne le prix Enfants terribles. Les critiques littéraires saluent la naissance d'un véritable écrivain.
Juillet 1962 : au nom de la protection des mineurs, le ministère de l'Intérieur interdit L'Epi monstre. L'interdiction est étendue aux traductions à l'étranger, alors même qu'en Italie Feltrinelli se proposait de le publier dans une traduction de Pasolini...
Pourquoi cette censure ? Parce que ce roman raconte turpitudes et caranges de l'amour humain. Un père, bourgeois déclassé, et ses deux filles, tous trois plongés dans la bouse campagnarde, en milieu d'une population d'ivrognes... Et ce père, Morfay, aime sa fille, Marceline...
Que nous dit Genka dans ce roman violent et pudique, et nullement obscène ? Que là où il y a famille, il y a une structure porteuse de crime, d'inceste, de viol, de folie, de mort.... C'est cette vérité, d'habitude refoulée, qui a déclenché l'interdiction du ministère de l'Intérieur.