L'Enonciation. De La Subjectivite Dans Le Langage, 4eme Edition
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- Nombre de pages267
- PrésentationBroché
- Poids0.54 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
- ISBN2-200-26268-X
- EAN9782200262686
- Date de parution22/08/2002
- CollectionU Linguistique
- ÉditeurArmand Colin
Résumé
Le concept d'énonciation fait figure de symbole et de catalyseur de la " mutation " qui caractérisent la recherche linguistique aujourd'hui. L'auteur tente de définir et de circonscrire ce concept de manière extensive d'abord puis restrictive : l'essentiel de son étude consiste à décrire systématiquement, à partir d'exemples concrets, les traces de l'inscription du sujet parlant dans l'énoncé, c'est-à-dire " la subjectivité dans le langage " (Benveniste), subjectivité en un sens strictement linguistique, mais qui ne cesse de côtoyer et d'interpeller les usages communs de ce terme aussi problématique qu'indispensable. Revenant ensuite à une conception plus large et plus diversifiée des phénomènes énonciatifs, l'ouvrage s'achève sur une introduction à la " pragmatique du langage ". Faire de la linguistique, c'est toujours faire " l'anatomie d'un rapport ", c'est rendre compte de la façon dont les " sens sont apariés aux sons ". Or, ils le sont par des sujets fort diversement " compétents " : il est temps de réintroduire le sujet parlant dans la formulation de ces règles de correspondance. Telle est en tout cas l'idée centrale que cet ouvrage défend et illustre.
Le concept d'énonciation fait figure de symbole et de catalyseur de la " mutation " qui caractérisent la recherche linguistique aujourd'hui. L'auteur tente de définir et de circonscrire ce concept de manière extensive d'abord puis restrictive : l'essentiel de son étude consiste à décrire systématiquement, à partir d'exemples concrets, les traces de l'inscription du sujet parlant dans l'énoncé, c'est-à-dire " la subjectivité dans le langage " (Benveniste), subjectivité en un sens strictement linguistique, mais qui ne cesse de côtoyer et d'interpeller les usages communs de ce terme aussi problématique qu'indispensable. Revenant ensuite à une conception plus large et plus diversifiée des phénomènes énonciatifs, l'ouvrage s'achève sur une introduction à la " pragmatique du langage ". Faire de la linguistique, c'est toujours faire " l'anatomie d'un rapport ", c'est rendre compte de la façon dont les " sens sont apariés aux sons ". Or, ils le sont par des sujets fort diversement " compétents " : il est temps de réintroduire le sujet parlant dans la formulation de ces règles de correspondance. Telle est en tout cas l'idée centrale que cet ouvrage défend et illustre.