Prise dans son ensemble, la période du IIIe siècle après J.C. est connue de façon inégale. L'ouvrage actuel replace cette époque de passage et de transition vers l'Antiquité tardive. Elle prend alors tout son sens et reçoit de puissants éclaircissements.
Dans cette perspective, il importait d'abord d'affronter une histoire politique au sens large, posant les cadres de l'évolution du monde romain, et prenant la mesure des relations entre celui-ci et les peuples voisins : mesures du rythme des affrontements et appréciation de leur nature. Un certain nombre de notions peuvent ainsi être réexaminées, critiquées ou clarifiées : il en va ainsi des concepts de " crise ", " d'anarchie militaire ", voire de " décadence ".
L'histoire événementielle garde donc sa place. Mais on peut l'élargir à une histoire politique aux plus amples préoccupations, une véritable histoire impériale. Elle est ainsi un élément premier, propre à ouvrir la voie à l'étude des structures sociales et économiques, celle de la vie des provinces, celle des formes et des pratiques de gouvernement, ainsi qu'à celle de leur évolution.
Ce livre apporte une réponse claire, en envisageant dans une perspective de longue durée la période envisagée, en s'attachant à marquer les grandes articulations de la conjoncture politique, les inflexions et les ruptures, leur ampleur, leur signification.
Prise dans son ensemble, la période du IIIe siècle après J.C. est connue de façon inégale. L'ouvrage actuel replace cette époque de passage et de transition vers l'Antiquité tardive. Elle prend alors tout son sens et reçoit de puissants éclaircissements.
Dans cette perspective, il importait d'abord d'affronter une histoire politique au sens large, posant les cadres de l'évolution du monde romain, et prenant la mesure des relations entre celui-ci et les peuples voisins : mesures du rythme des affrontements et appréciation de leur nature. Un certain nombre de notions peuvent ainsi être réexaminées, critiquées ou clarifiées : il en va ainsi des concepts de " crise ", " d'anarchie militaire ", voire de " décadence ".
L'histoire événementielle garde donc sa place. Mais on peut l'élargir à une histoire politique aux plus amples préoccupations, une véritable histoire impériale. Elle est ainsi un élément premier, propre à ouvrir la voie à l'étude des structures sociales et économiques, celle de la vie des provinces, celle des formes et des pratiques de gouvernement, ainsi qu'à celle de leur évolution.
Ce livre apporte une réponse claire, en envisageant dans une perspective de longue durée la période envisagée, en s'attachant à marquer les grandes articulations de la conjoncture politique, les inflexions et les ruptures, leur ampleur, leur signification.