En 2021, 85% des lecteurs sont des lectrices.
L’émouvante et singulière histoire du dernier des lecteurs se déroule, dans notre futur proche. Le narrateur est le dernier homme qui lit. Moqué et stigmatisé, il doit se farder en femme, pour pouvoir lire dans un lieu public. Bien sûr, les hommes lui demandent ce « qu’elle » lit, mais la réponse leur importe peu. Leur objectif est d’ouvrir le dialogue, leurs intentions sont de l’ordre de la séduction. Pour les femmes, il est un héros. Avec elles, il « parle de tout, parce que les livres parlent de tout », alors que les conversations masculines traitent « de sport, de téléphonie mobile, de faits divers étonnants, d’évènements internationaux, de films ou de séries, et des femmes » (p. 65). Au début, son statut de dernier lecteur lui a apporté une notoriété, mais ensuite, il est devenu un sujet de gêne.
Dans ce roman plein d’humour, il a décidé de témoigner. Il a d’abord tenté d’analyser pour quelles raisons, il est le seul et unique représentant du lectorat masculin. Il explique que les hommes se sont détournés de la littérature, car celle-ci n’avait plus d’utilité sociale pour eux, l’allègement des programmes scolaires a accentué le phénomène, les maisons d’édition se sont adaptées à la demande devenue presque exclusivement féminine, etc. Il raconte que les Éditions Razzia ont essayé de se faire une place : avec un logiciel, ils ont féminisé des classiques. Ils ont lancé La vieille femme et la mer, Doña Quichotte, etc. Ce fut un échec total. Aussi, le dernier des passionnés cherche un moyen pour que les hommes retrouvent le plaisir de lire…
En lisant ce livre, j’ai beaucoup souri. J’ai pensé aux blogueurs masculins que je suis sur Instagram, qui sont beaucoup moins nombreux que les femmes et j’ai songé à leur sens du partage, à leurs mots qui me séduisent, à leur plaisir communicatif. Merci messieurs.
J’ai aimé cette balade enchantée dans le monde des livres. A partir d’un constat, Daniel Fohr crie son amour pour la littérature : pas trop fort pour ne pas effrayer ceux qui pourraient basculer dans le refus de lire. Bien que certaines références appuient son propos, il a choisi l’humour pour transmettre son message. Les clichés volontaires et assumés succèdent aux vérités, le rire alterne avec la réflexion.
En 2021, 85% des lecteurs sont des lectrices.
L’émouvante et singulière histoire du dernier des lecteurs se déroule, dans notre futur proche. Le narrateur est le dernier homme qui lit. Moqué et stigmatisé, il doit se farder en femme, pour pouvoir lire dans un lieu public. Bien sûr, les hommes lui demandent ce « qu’elle » lit, mais la réponse leur importe peu. Leur objectif est d’ouvrir le dialogue, leurs intentions sont de l’ordre de la séduction. Pour les femmes, il est un héros. Avec elles, il « parle de tout, parce que les livres parlent de tout », alors que les conversations masculines traitent « de sport, de téléphonie mobile, de faits divers étonnants, d’évènements internationaux, de films ou de séries, et des femmes » (p. 65). Au début, son statut de dernier lecteur lui a apporté une notoriété, mais ensuite, il est devenu un sujet de gêne.
Dans ce roman plein d’humour, il a décidé de témoigner. Il a d’abord tenté d’analyser pour quelles raisons, il est le seul et unique représentant du lectorat masculin. Il explique que les hommes se sont détournés de la littérature, car celle-ci n’avait plus d’utilité sociale pour eux, l’allègement des programmes scolaires a accentué le phénomène, les maisons d’édition se sont adaptées à la demande devenue presque exclusivement féminine, etc. Il raconte que les Éditions Razzia ont essayé de se faire une place : avec un logiciel, ils ont féminisé des classiques. Ils ont lancé La vieille femme et la mer, Doña Quichotte, etc. Ce fut un échec total. Aussi, le dernier des passionnés cherche un moyen pour que les hommes retrouvent le plaisir de lire…
En lisant ce livre, j’ai beaucoup souri. J’ai pensé aux blogueurs masculins que je suis sur Instagram, qui sont beaucoup moins nombreux que les femmes et j’ai songé à leur sens du partage, à leurs mots qui me séduisent, à leur plaisir communicatif. Merci messieurs.
J’ai aimé cette balade enchantée dans le monde des livres. A partir d’un constat, Daniel Fohr crie son amour pour la littérature : pas trop fort pour ne pas effrayer ceux qui pourraient basculer dans le refus de lire. Bien que certaines références appuient son propos, il a choisi l’humour pour transmettre son message. Les clichés volontaires et assumés succèdent aux vérités, le rire alterne avec la réflexion.