L'Election Du President De La Cinquieme Republique Au Suffrage Universel Direct

Par : Louis Aliot

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  • Nombre de pages336
  • PrésentationBroché
  • Poids0.55 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,9 cm
  • ISBN2-86839-837-5
  • EAN9782868398376
  • Date de parution03/05/2003
  • CollectionCombats pour la liberté de l'e
  • ÉditeurGuibert (François-Xavier de)

Résumé

L'élection du Président de la Cinquième République a-t-elle rempli la mission que lui avait assignée le Général de Gaulle ? Poser cette question, c'est s'interroger sur les effets institutionnels et politiques produits par ce rendez-vous démocratique majeur. Ce choix est d'abord celui d'un homme : le Général de Gaulle. La pratique gaullienne de la Cinquième République nous rappelle le caractère personnel indissociablement lié à l'exercice du pouvoir ainsi que l'affirmation d'une autorité garante de l'équilibre et de l'indépendance de la nation. Cependant, avec la cohabitation, la prééminence du pouvoir présidentiel s'est atténuée par l'acceptation d'une contradiction au sommet de l'État. Dès lors, en fonction des majorités parlementaires, le rôle et les attributions du Président élu se sont progressivement modifiés. L'élection du Président de la République au suffrage universel direct occasionne une véritable fracture liée à l'intensité d'une campagne électorale qui permet l'expression d'une certaine démagogie. Elle force les partis politiques à se transformer en véritables " écuries présidentielles " et compromet la sérénité du débat démocratique. L'explosion des nouvelles technologies de l'information et la communication souveraine modifient progressivement les rapports entre les citoyens et la politique. Dans ces conditions et face à la décadence de la classe politique française, l'élection du Président de la Cinquième République au suffrage universel direct est-elle toujours une bonne solution pour la France ? S'interroger n'est pas remettre en question cette réforme majeure mais s'obliger à mettre en pleine lumière ce qui, au-delà des textes, fonde les institutions. Comme le faisait remarquer le Général lui-même, les institutions, c'est aussi " un esprit et une pratique ", c'est-à-dire une morale... et d'ajouter " maintenant, tout dépendra des hommes "...
L'élection du Président de la Cinquième République a-t-elle rempli la mission que lui avait assignée le Général de Gaulle ? Poser cette question, c'est s'interroger sur les effets institutionnels et politiques produits par ce rendez-vous démocratique majeur. Ce choix est d'abord celui d'un homme : le Général de Gaulle. La pratique gaullienne de la Cinquième République nous rappelle le caractère personnel indissociablement lié à l'exercice du pouvoir ainsi que l'affirmation d'une autorité garante de l'équilibre et de l'indépendance de la nation. Cependant, avec la cohabitation, la prééminence du pouvoir présidentiel s'est atténuée par l'acceptation d'une contradiction au sommet de l'État. Dès lors, en fonction des majorités parlementaires, le rôle et les attributions du Président élu se sont progressivement modifiés. L'élection du Président de la République au suffrage universel direct occasionne une véritable fracture liée à l'intensité d'une campagne électorale qui permet l'expression d'une certaine démagogie. Elle force les partis politiques à se transformer en véritables " écuries présidentielles " et compromet la sérénité du débat démocratique. L'explosion des nouvelles technologies de l'information et la communication souveraine modifient progressivement les rapports entre les citoyens et la politique. Dans ces conditions et face à la décadence de la classe politique française, l'élection du Président de la Cinquième République au suffrage universel direct est-elle toujours une bonne solution pour la France ? S'interroger n'est pas remettre en question cette réforme majeure mais s'obliger à mettre en pleine lumière ce qui, au-delà des textes, fonde les institutions. Comme le faisait remarquer le Général lui-même, les institutions, c'est aussi " un esprit et une pratique ", c'est-à-dire une morale... et d'ajouter " maintenant, tout dépendra des hommes "...