L'Eglise libre dans l'Etat libre. Précédé de Des intérêts catholiques au XIXe siècle
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- Nombre de pages468
- PrésentationBroché
- Poids0.599 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 3,5 cm
- ISBN978-2-204-09218-0
- EAN9782204092180
- Date de parution09/09/2010
- CollectionLa nuit surveillée
- ÉditeurCerf
- PréfacierJean-Noël Dumont
- PréfacierDaniel Moulinet
Résumé
Le catholicisme et les libertés publiques sont-ils conciliables ? Au XIXe siècle, beaucoup en doutent. En revanche, pour Montalembert (1810-1870), d'éducation franco-britannique, disciple de Lamennais et ami de Tocqueville, la réponse est claire : La liberté a besoin de religion et la religion a besoin de liberté. Sous la monarchie de Juillet, le plus célèbre des parlementaires catholiques combat inlassablement au nom de la liberté. Face au coup d'Etat de 1851, il est acculé à l'épreuve décisive : soutenir l'ordre ou choisir la liberté. Il hésite, mais reste finalement fidèle à ses principes, ce qu'il expose avec brio dans son livre Des intérêts catholiques au XIXe siècle (1852). Ecarté des sphères du pouvoir, suspect à Rome, il récidive pourtant, devant les catholiques belges, à Malines, pour défendre le principe de l'Eglise libre dans l'Etat libre (1863). Ses idées, l'Eglise catholique les reprendra à son compte, un siècle plus tard, dans la déclaration sur la liberté religieuse du concile Vatican II. Ce sont ces deux écrits majeurs qu'on trouve ici, replacés dans leur contexte, dans une édition annotée permettant d'en comprendre tous les enjeux.
Le catholicisme et les libertés publiques sont-ils conciliables ? Au XIXe siècle, beaucoup en doutent. En revanche, pour Montalembert (1810-1870), d'éducation franco-britannique, disciple de Lamennais et ami de Tocqueville, la réponse est claire : La liberté a besoin de religion et la religion a besoin de liberté. Sous la monarchie de Juillet, le plus célèbre des parlementaires catholiques combat inlassablement au nom de la liberté. Face au coup d'Etat de 1851, il est acculé à l'épreuve décisive : soutenir l'ordre ou choisir la liberté. Il hésite, mais reste finalement fidèle à ses principes, ce qu'il expose avec brio dans son livre Des intérêts catholiques au XIXe siècle (1852). Ecarté des sphères du pouvoir, suspect à Rome, il récidive pourtant, devant les catholiques belges, à Malines, pour défendre le principe de l'Eglise libre dans l'Etat libre (1863). Ses idées, l'Eglise catholique les reprendra à son compte, un siècle plus tard, dans la déclaration sur la liberté religieuse du concile Vatican II. Ce sont ces deux écrits majeurs qu'on trouve ici, replacés dans leur contexte, dans une édition annotée permettant d'en comprendre tous les enjeux.