L'Effondrement. Journal De Paris A Nice (10 Mai 1940 - 23 Aout 1940)

Par : Zoltan Szabo
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  • Nombre de pages286
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.365 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-912969-35-2
  • EAN9782912969354
  • Date de parution26/11/2002
  • ÉditeurExils

Résumé

" Tout va dans la même direction : véhicules, camions, voitures, vélos, piétons ; personne ne va vers le centre de la ville. Tout le monde quitte la ville, quitte son chez-soi, quitte son lieu de travail, quitte Paris, en avant, vers le sud. Sinistre spectacle ! La ville déverse les gens comme sac troué le blé. C'est au Lion de Belfort que je gagne la route nationale. Là, le spectacle est terrifiant et presque incroyable : cet exode féroce y révèle toutes ses dimensions. Les avenues, qui y débouchent en forme d'étoile, déversent leur contenu au pied du mémorial : comme si quatre rivières se jetaient les unes dans les autres au moment des crues. " C'est un jeune Hongrois de vingt-huit ans qui arrive à Paris, en janvier 1940, pour utiliser la bourse offerte par l'Etat français à un chercheur en ethnographie. Happé par l'histoire, il devient le témoin de bouleversements politiques et sociaux, de l'effondrement d'un régime, d'une civilisation peut-être. Entre mai et juillet, il continue à écrire pour la presse hongroise des reportages où il décrit avec acuité cette " débâcle " et tente d'en donner les raisons, en sociologue et en Européen, épris de liberté. Le livre de Zoltan Szabo, publié dès la fin 1940 à Budapest, est un document sans équivalent, " dramatique, mais aussi élégiaque ", comme le précise Gyula Sipos dans sa préface. Un adieu au Paris d'hier et à la Vieille Europe.
" Tout va dans la même direction : véhicules, camions, voitures, vélos, piétons ; personne ne va vers le centre de la ville. Tout le monde quitte la ville, quitte son chez-soi, quitte son lieu de travail, quitte Paris, en avant, vers le sud. Sinistre spectacle ! La ville déverse les gens comme sac troué le blé. C'est au Lion de Belfort que je gagne la route nationale. Là, le spectacle est terrifiant et presque incroyable : cet exode féroce y révèle toutes ses dimensions. Les avenues, qui y débouchent en forme d'étoile, déversent leur contenu au pied du mémorial : comme si quatre rivières se jetaient les unes dans les autres au moment des crues. " C'est un jeune Hongrois de vingt-huit ans qui arrive à Paris, en janvier 1940, pour utiliser la bourse offerte par l'Etat français à un chercheur en ethnographie. Happé par l'histoire, il devient le témoin de bouleversements politiques et sociaux, de l'effondrement d'un régime, d'une civilisation peut-être. Entre mai et juillet, il continue à écrire pour la presse hongroise des reportages où il décrit avec acuité cette " débâcle " et tente d'en donner les raisons, en sociologue et en Européen, épris de liberté. Le livre de Zoltan Szabo, publié dès la fin 1940 à Budapest, est un document sans équivalent, " dramatique, mais aussi élégiaque ", comme le précise Gyula Sipos dans sa préface. Un adieu au Paris d'hier et à la Vieille Europe.