L'Ecole Française De Spiritualite. Des Mystiques, Des Fondateurs, Des Courants Et Leurs Interpretes

Par : Yves Krumenacker

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  • Nombre de pages660
  • PrésentationBroché
  • Poids0.96 kg
  • Dimensions14,6 cm × 23,6 cm × 5,1 cm
  • ISBN2-204-05922-6
  • EAN9782204059220
  • Date de parution10/12/1999
  • CollectionHistoire
  • ÉditeurCerf

Résumé

L'expression "école française de spiritualité" n'apparaît qu'en 1873 ; elle est popularisée en 1921 par l'abbé Bremond, qui désigne ainsi le courant issu de Pierre de Bérulle (1575-1629). Mais ce courant est composite, comme le montre Yves Krumenacker dans ce livre issu d'un séminaire de recherches de la faculté de théologie de Lyon. L'étude approfondie de la pensée de Bérulle, puis de ses disciples et successeurs - Condren, Bourgoing, les Carmélites françaises, Vincent de Paul, Louise de Marillac, Olier, Saint-Cyran, Jean Eudes..., permet de définir les grandes lignes d'une spiritualité marquée par la conscience aiguë de la petitesse de l'homme et de la grandeur de Dieu, par l'importance de l'Incarnation, par le sens de l'Eglise et le souci du prêtre, par la nécessité d'un engagement apostolique au service de la "réforme des peuples". A partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, cet esprit tend à disparaître sous l'effet de nombreux facteurs : montée de l'absolutisme, désaveu de la mystique, querelle janséniste, transformation des missions, formation des "bons prêtres". Des éléments du bérullisme subsistent cependant, notamment chez Boudon, Démia, J.-B. de La Salle, Grignion de Montfort ou les premiers prêtres des Missions étrangères. Ce n'est qu'au XIXe siècle, dans un contexte très différent, que les fondements de cette spiritualité seront peu à peu redécouverts, au point que de nombreuses congrégations peuvent aujourd'hui s'en réclamer.
L'expression "école française de spiritualité" n'apparaît qu'en 1873 ; elle est popularisée en 1921 par l'abbé Bremond, qui désigne ainsi le courant issu de Pierre de Bérulle (1575-1629). Mais ce courant est composite, comme le montre Yves Krumenacker dans ce livre issu d'un séminaire de recherches de la faculté de théologie de Lyon. L'étude approfondie de la pensée de Bérulle, puis de ses disciples et successeurs - Condren, Bourgoing, les Carmélites françaises, Vincent de Paul, Louise de Marillac, Olier, Saint-Cyran, Jean Eudes..., permet de définir les grandes lignes d'une spiritualité marquée par la conscience aiguë de la petitesse de l'homme et de la grandeur de Dieu, par l'importance de l'Incarnation, par le sens de l'Eglise et le souci du prêtre, par la nécessité d'un engagement apostolique au service de la "réforme des peuples". A partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, cet esprit tend à disparaître sous l'effet de nombreux facteurs : montée de l'absolutisme, désaveu de la mystique, querelle janséniste, transformation des missions, formation des "bons prêtres". Des éléments du bérullisme subsistent cependant, notamment chez Boudon, Démia, J.-B. de La Salle, Grignion de Montfort ou les premiers prêtres des Missions étrangères. Ce n'est qu'au XIXe siècle, dans un contexte très différent, que les fondements de cette spiritualité seront peu à peu redécouverts, au point que de nombreuses congrégations peuvent aujourd'hui s'en réclamer.
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