Les faits observés chez le jeune animal et chez l'enfant établissent que l'attachement n'est pas le résultat d'un processus libidinal ou d'un apprentissage, mais qu'il correspond à une tendance primaire, le besoin d'autrui, plus fort que la faim, plus précoce que la sexualité. René Zazzo présente l'histoire de cette découverte et en recherche les conséquences : à quelle réorganisation de la psychologie génétique la notion d'attachement conduit-elle, à quelle nouvelle conception de l'homme ? Résout-elle le problème des origines de l'affectivité ? En rendant sans doute inutile l'hypothèse de la libido, annonce-t-elle la fin ou le renouveau de la psychanalyse ? En un colloque - épistolaire - des éthologistes (R. Chauvin, H. Harlow, K. Lorenz), un pédo-psychiatre (C. Koupernik), un psychologue de l'enfance (Ph. Malrieu), des psychanalystes de diverses tendances (D. Anzieu, J. Bowlby, F. Duyckaerts, S. Lebovici, R. Spitz, D. Widlöcher) prennent position, prudemment, fermement, violemment.
Les faits observés chez le jeune animal et chez l'enfant établissent que l'attachement n'est pas le résultat d'un processus libidinal ou d'un apprentissage, mais qu'il correspond à une tendance primaire, le besoin d'autrui, plus fort que la faim, plus précoce que la sexualité. René Zazzo présente l'histoire de cette découverte et en recherche les conséquences : à quelle réorganisation de la psychologie génétique la notion d'attachement conduit-elle, à quelle nouvelle conception de l'homme ? Résout-elle le problème des origines de l'affectivité ? En rendant sans doute inutile l'hypothèse de la libido, annonce-t-elle la fin ou le renouveau de la psychanalyse ? En un colloque - épistolaire - des éthologistes (R. Chauvin, H. Harlow, K. Lorenz), un pédo-psychiatre (C. Koupernik), un psychologue de l'enfance (Ph. Malrieu), des psychanalystes de diverses tendances (D. Anzieu, J. Bowlby, F. Duyckaerts, S. Lebovici, R. Spitz, D. Widlöcher) prennent position, prudemment, fermement, violemment.