L'atelier de Francis Bacon.. 7, Reece Mews
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- Nombre de pages118
- PrésentationRelié
- Poids0.595 kg
- Dimensions17,5 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
- ISBN2-87811-198-2
- EAN9782878111989
- Date de parution02/04/2004
- ÉditeurThames & Hudson
- PréfacierJohn Edwards
Résumé
" Les lieux ont une forte influence sur moi - je suis très sensible à l'atmosphère d'une pièce [...]. J'ai su, dès l'instant où je suis entré ici, que je pourrais y travailler. " FRANCIS BACON
En 1961, Francis Bacon emménagea au 7, Reece Mews, une maison-atelier du quartier de South Kensington à Londres. Il y vécut et travailla jusqu'à sa mort en 1992. Son unique héritier, John Edwards, explique dans la préface qu' " il travaillait mieux là que dans aucun de ses ateliers précédents. Bien qu'on lui ait souvent proposé de superbes espaces, jamais il n'a envisagé de déménager ".
Avant que l'atelier ne soit démantelé en 1998 pour être reconstruit à l'identique à la Hugh Lane Gallery of Modern Art de Dublin, le photographe Perry Ogden fut autorisé à pénétrer dans la maison du peintre où, seul plusieurs jours durant, il put saisir l'âme des lieux et produire ce témoignage passionnant, exclusif et inédit. Aucun recoin de ce petit bâtiment n'a échappé à l'œil du photographe : le vieil escalier en bois emprunté tant de fois par le peintre et ses visiteurs ; la cuisine-salle de bains et sa " galerie " de reproductions d'œuvres de Bacon ; la chambre et ses étagères remplies de livres - Eschyle, T. S. Eliot, Shakespeare... - où l'on aperçoit ici un pantalon jeté sur le dossier d'une chaise, là, posé contre un mur, un miroir brisé dans on ne sait quelles circonstances...
La pièce qui lui servait d'atelier révèle un véritable capharnaüm : sol jonché de toiles abandonnées et découpées pêle-mêle de livres d'art : Velazquez bien sûr, mais aussi Seurat portes et murs bariolés de peinture à force d'avoir servi de palette à l'artiste ; tiroirs débordant de photographies d'amis et de modèles ; pages de magazines et de livres déchirées, froissées ; notes, croquis et idées jetés sur le papier puis laissés de côté et piétinés ; un dernier portrait resté inachevé sur le chevalet...
Lorsque l'on entre dans ce lieu chargé d'histoire, le temps semble comme suspendu et tout contribue à donner l'impression que Bacon s'est simplement absenté quelques instants, le temps d'une course. Certains de ses amis pensent que le peintre considérait son atelier comme une œuvre palimpseste créée en secret qui incarnerait ses partis pris esthétiques. Toujours est-il que ces images de l'univers intime de Bacon nous révèlent pour la première fois les conditions dans lesquelles le peintre vivait et travaillait et nous donnent les clés pour comprendre la genèse d'une œuvre.
" Les lieux ont une forte influence sur moi - je suis très sensible à l'atmosphère d'une pièce [...]. J'ai su, dès l'instant où je suis entré ici, que je pourrais y travailler. " FRANCIS BACON
En 1961, Francis Bacon emménagea au 7, Reece Mews, une maison-atelier du quartier de South Kensington à Londres. Il y vécut et travailla jusqu'à sa mort en 1992. Son unique héritier, John Edwards, explique dans la préface qu' " il travaillait mieux là que dans aucun de ses ateliers précédents. Bien qu'on lui ait souvent proposé de superbes espaces, jamais il n'a envisagé de déménager ".
Avant que l'atelier ne soit démantelé en 1998 pour être reconstruit à l'identique à la Hugh Lane Gallery of Modern Art de Dublin, le photographe Perry Ogden fut autorisé à pénétrer dans la maison du peintre où, seul plusieurs jours durant, il put saisir l'âme des lieux et produire ce témoignage passionnant, exclusif et inédit. Aucun recoin de ce petit bâtiment n'a échappé à l'œil du photographe : le vieil escalier en bois emprunté tant de fois par le peintre et ses visiteurs ; la cuisine-salle de bains et sa " galerie " de reproductions d'œuvres de Bacon ; la chambre et ses étagères remplies de livres - Eschyle, T. S. Eliot, Shakespeare... - où l'on aperçoit ici un pantalon jeté sur le dossier d'une chaise, là, posé contre un mur, un miroir brisé dans on ne sait quelles circonstances...
La pièce qui lui servait d'atelier révèle un véritable capharnaüm : sol jonché de toiles abandonnées et découpées pêle-mêle de livres d'art : Velazquez bien sûr, mais aussi Seurat portes et murs bariolés de peinture à force d'avoir servi de palette à l'artiste ; tiroirs débordant de photographies d'amis et de modèles ; pages de magazines et de livres déchirées, froissées ; notes, croquis et idées jetés sur le papier puis laissés de côté et piétinés ; un dernier portrait resté inachevé sur le chevalet...
Lorsque l'on entre dans ce lieu chargé d'histoire, le temps semble comme suspendu et tout contribue à donner l'impression que Bacon s'est simplement absenté quelques instants, le temps d'une course. Certains de ses amis pensent que le peintre considérait son atelier comme une œuvre palimpseste créée en secret qui incarnerait ses partis pris esthétiques. Toujours est-il que ces images de l'univers intime de Bacon nous révèlent pour la première fois les conditions dans lesquelles le peintre vivait et travaillait et nous donnent les clés pour comprendre la genèse d'une œuvre.