Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Délectables rivières ", " fertilité du rivage ", " air si tempéré que la terre y est capable de tout ce peut désirer le laboureur ", tel est au...
Lire la suite
" Délectables rivières ", " fertilité du rivage ", " air si tempéré que la terre y est capable de tout ce peut désirer le laboureur ", tel est au Vè siècle de notre ère le Forez qui abrite les amours d'Astrée et de Céladon. Mais l'Astrée n'est pas seulement un traité d'éducation sentimentale et une somme de casuistique amoureuse. C'est aussi un roman des origines nationales : les bergers du Lignon sont des Français à l'état pur, des Gaulois qui ont résisté à l'invasion des " usurpateurs " romains et de leurs faux dieux, préservé les coutumes et les libertés de l'ancienne France. Au moment où se développe le mythe celtique et où Henri IV entreprend de refaire l'unité nationale, l'Astrée apparaît, par rapport à l'Italie et à Rome, comme une tentative de décolonisation culturelle.