L'assaut des "nouvelles" religions au pays dogon : Islam, protestantisme et cathlicisme face aux croyances traditionnelles

Par : Amadou Kizito Togo

Formats :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages398
  • PrésentationBroché
  • Poids0.44 kg
  • Dimensions13,5 cm × 20,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-296-54667-7
  • EAN9782296546677
  • Date de parution01/07/2011
  • CollectionAfricultura
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Les Dogon de la République du Mali ont la réputation d'être attachés à leurs cultes traditionnels. Pourtant la présence des "nouvelles" religions, l'islam surtout mais aussi le protestantisme et le catholicisme, est visible même dans la partie centrale du Pays Dogon, classée par l'UNESCO comme le sanctuaire naturel et culturel des falaises de Bandiagara. Quand, comment et par qui les "nouvelles" religions sont-elles arrivées au Pays Dogon ? Pourquoi les Dogon Habbé (Kado au singulier), c'est-à-dire des fétichistes, se sont-ils convertis ? Quels sont les rapports entre les différentes confessions ? Amadou Kizito Togo donne des réponses précises à ces questions, décrit et analyse, en s'appuyant sur des documents écrits et oraux originaux, la révolution des croyances qu'aurait prédite l'énigmatique prophète Abirè ; cette révolution semblait s'accomplir avec l'avènement de Sékou Salah pour l'islam et du pasteur Francis McKinney pour le protestantisme.
Pour ce qui est du catholicisme, thème principal développé par l'auteur, tout commença en 1945 grâce à Kombé Somboro, un habitant du village de Ségué, qui découvrit les Pères Blancs de Nouna (dans l'actuel Burkina Faso) où il était allé vendre son cheval. Accusé de vouloir s'emparer de la chefferie par le truchement de la propagande religieuse, Kombé fut arrêté, bastonné, humilié et condamné à la prison et aux travaux forcés par l'administration coloniale française.
Mgr Jean Lesourd finit par écouter l'appel des Dogon et fonda en 1949 la mission de Ségué puis, en 1952, celle de Pel, avant de passer le flambeau à Mgr René Landru. Celui-ci quitta Gao pour Mopti et créa en 1955 la mission de Bandiagara et, en 1957, celle de Barapiréli. Les Dogon, pourrait-on dire, furent les ouvriers de la dernière heure, puisque l'évangélisation du Mali avait débuté en 1888.
Les Dogon de la République du Mali ont la réputation d'être attachés à leurs cultes traditionnels. Pourtant la présence des "nouvelles" religions, l'islam surtout mais aussi le protestantisme et le catholicisme, est visible même dans la partie centrale du Pays Dogon, classée par l'UNESCO comme le sanctuaire naturel et culturel des falaises de Bandiagara. Quand, comment et par qui les "nouvelles" religions sont-elles arrivées au Pays Dogon ? Pourquoi les Dogon Habbé (Kado au singulier), c'est-à-dire des fétichistes, se sont-ils convertis ? Quels sont les rapports entre les différentes confessions ? Amadou Kizito Togo donne des réponses précises à ces questions, décrit et analyse, en s'appuyant sur des documents écrits et oraux originaux, la révolution des croyances qu'aurait prédite l'énigmatique prophète Abirè ; cette révolution semblait s'accomplir avec l'avènement de Sékou Salah pour l'islam et du pasteur Francis McKinney pour le protestantisme.
Pour ce qui est du catholicisme, thème principal développé par l'auteur, tout commença en 1945 grâce à Kombé Somboro, un habitant du village de Ségué, qui découvrit les Pères Blancs de Nouna (dans l'actuel Burkina Faso) où il était allé vendre son cheval. Accusé de vouloir s'emparer de la chefferie par le truchement de la propagande religieuse, Kombé fut arrêté, bastonné, humilié et condamné à la prison et aux travaux forcés par l'administration coloniale française.
Mgr Jean Lesourd finit par écouter l'appel des Dogon et fonda en 1949 la mission de Ségué puis, en 1952, celle de Pel, avant de passer le flambeau à Mgr René Landru. Celui-ci quitta Gao pour Mopti et créa en 1955 la mission de Bandiagara et, en 1957, celle de Barapiréli. Les Dogon, pourrait-on dire, furent les ouvriers de la dernière heure, puisque l'évangélisation du Mali avait débuté en 1888.