L'art roman touche spontanément l'homme du XXe siècle: son architecture sobre, la clarté retenue et l'harmonie paisible de ses églises introduisent celui qui y pénètre dans un monde dont il perçoit intuitivement la profondeur. Mais comment l'approcher davantage? Il y a là une densité de présence que toutes les études iconographiques ou stylistiques, si remarquables soient-elles, ne suffiront jamais à expliquer.
Sans laisser de côté les précisions techniques indispensables, Anne Prache a choisi une autre voie d'accès: elle tente une synthèse qui aborde l'art roman "de l'intérieur," comme l'expression de l'histoire et de la foi du peuple chrétien des XIe et XIIe siècles. Une foi qui affronte le mal, qui lutte contre la violence, mais qui ne s'attendrit pas sur la misère de la condition humaine et qui trouve sa paix dans la certitude de la résurrection.
L'art roman touche spontanément l'homme du XXe siècle: son architecture sobre, la clarté retenue et l'harmonie paisible de ses églises introduisent celui qui y pénètre dans un monde dont il perçoit intuitivement la profondeur. Mais comment l'approcher davantage? Il y a là une densité de présence que toutes les études iconographiques ou stylistiques, si remarquables soient-elles, ne suffiront jamais à expliquer.
Sans laisser de côté les précisions techniques indispensables, Anne Prache a choisi une autre voie d'accès: elle tente une synthèse qui aborde l'art roman "de l'intérieur," comme l'expression de l'histoire et de la foi du peuple chrétien des XIe et XIIe siècles. Une foi qui affronte le mal, qui lutte contre la violence, mais qui ne s'attendrit pas sur la misère de la condition humaine et qui trouve sa paix dans la certitude de la résurrection.