L'Art Du Livre Arabe. Du Manuscrit Au Livre D'Artiste

Par : Annie Vernay-Nouri, Collectif, Marie-Geneviève Guesdon

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  • Nombre de pages214
  • PrésentationBroché
  • Poids1.22 kg
  • Dimensions23,5 cm × 30,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-7177-2168-1
  • EAN9782717721683
  • Date de parution13/10/2001
  • ÉditeurBNF

Résumé

Dans le monde arabo-islamique, le manuscrit règne en majesté jusqu'au XVIIIe siècle et n'est que tardivement et progressivement supplanté par le livre imprimé. Dans cette entité complexe et mouvante qu'est le monde arabe naît après la révélation coranique, au VIIe siècle, un art du livre original, reflet d'une culture que contribuent à fonder la langue arabe et la religion islamique. Cent cinquante pièces majeures choisies dans les collections de la Bibliothèque nationale de France sont présentées ici, complétées par quelque trente pièces prestigieuses empruntées à des collections particulières et à de grandes institutions françaises (le Louvre, l'Institut du monde arabe, le Collège de France, le musée des Arts d'Afrique et d'Océanie et la Bibliothèque interuniversitaire des langues orientales) ou étrangères (la bibliothèque Vaticane, l'Institut de papyrologie de Heidelberg, la Bibliothèque générale et Archives de Rabat). L'une des constantes de l'esthétique du livre arabe est la place majeure qu'occupe incontestablement la calligraphie dès ses premières réalisations : lignes pures des coufiques du VIIIe au Xe siècle, proportions harmonieuses du muhaqqaq mamelouk, courbes ornementales des écritures maghrébines. Cette passion du signe écrit anime encore aujourd'hui les artistes contemporains. L'interdit religieux de la représentation des êtres animés favorise l'épanouissement du décor et de l'enluminure : pages tapis des corans, entrelacs géométriques, sarlawh ottomans, médaillons et vignettes rehaussées d'or qui rythment le texte sacré... Quant à la peinture d'illustration, réservée aux ouvrages scientifiques et à quelques textes littéraires, elle est portée à son plus haut degré d'épanouissement au XIIIe siècle avec l'école de Bagdad, dont les Maqâmât constituent le plus beau fleuron. Nombre de ces œuvres demeurent conservées dans de splendides reliures, souvent d'origine : cuirs estampés, rehaussés d'or, aux savantes découpes et élégantes mandorles, papiers marbrés, décorés ou peints. Cet art du livre traditionnel inspire des artistes contemporains : maîtres de la calligraphie comme Ghani Alani ou Hassan Massoudy, peintres du signe et créateurs de livres-objets comme Rachid Koraïchi et Etel Adnan...
Dans le monde arabo-islamique, le manuscrit règne en majesté jusqu'au XVIIIe siècle et n'est que tardivement et progressivement supplanté par le livre imprimé. Dans cette entité complexe et mouvante qu'est le monde arabe naît après la révélation coranique, au VIIe siècle, un art du livre original, reflet d'une culture que contribuent à fonder la langue arabe et la religion islamique. Cent cinquante pièces majeures choisies dans les collections de la Bibliothèque nationale de France sont présentées ici, complétées par quelque trente pièces prestigieuses empruntées à des collections particulières et à de grandes institutions françaises (le Louvre, l'Institut du monde arabe, le Collège de France, le musée des Arts d'Afrique et d'Océanie et la Bibliothèque interuniversitaire des langues orientales) ou étrangères (la bibliothèque Vaticane, l'Institut de papyrologie de Heidelberg, la Bibliothèque générale et Archives de Rabat). L'une des constantes de l'esthétique du livre arabe est la place majeure qu'occupe incontestablement la calligraphie dès ses premières réalisations : lignes pures des coufiques du VIIIe au Xe siècle, proportions harmonieuses du muhaqqaq mamelouk, courbes ornementales des écritures maghrébines. Cette passion du signe écrit anime encore aujourd'hui les artistes contemporains. L'interdit religieux de la représentation des êtres animés favorise l'épanouissement du décor et de l'enluminure : pages tapis des corans, entrelacs géométriques, sarlawh ottomans, médaillons et vignettes rehaussées d'or qui rythment le texte sacré... Quant à la peinture d'illustration, réservée aux ouvrages scientifiques et à quelques textes littéraires, elle est portée à son plus haut degré d'épanouissement au XIIIe siècle avec l'école de Bagdad, dont les Maqâmât constituent le plus beau fleuron. Nombre de ces œuvres demeurent conservées dans de splendides reliures, souvent d'origine : cuirs estampés, rehaussés d'or, aux savantes découpes et élégantes mandorles, papiers marbrés, décorés ou peints. Cet art du livre traditionnel inspire des artistes contemporains : maîtres de la calligraphie comme Ghani Alani ou Hassan Massoudy, peintres du signe et créateurs de livres-objets comme Rachid Koraïchi et Etel Adnan...